vendredi 14 mars 2014

Sous le signe du scorpion

Couverture Sous le signe du scorpion

Résumé

"Certains concourent pour gagner, d’autres pour survivre." Chaque année au mois de novembre se déroulent les courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des chevaux de mer cannibales. Assez longtemps pour avoir une chance d’atteindre la ligne d’arrivée… et survivre. Sean Kendrick, 19 ans, tente de nouveau sa chance cette année, bien décidé à arriver le premier. Puck Connolly, quant à elle, n’aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement, et elle se retrouve malgré elle propulsée dans la course, à laquelle aucune autre femme n’avait encore participé. L’enjeu est grand pour ces deux adversaires que tout oppose sauf leur désir commun de remporter le plus grand des prix : la vie.

Présentation du livre

Titre du livre : Sous le signe du scorpion
Auteur : Maggie Stiefvater
Editions : Le livre de poche / Hachette
Format : Poche
Nombre de pages : 475

Mon avis

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Hachette pour cet envoi et à m'excuser pour mon retard dans ma chronique.

Quand j'ai reçu ce roman, j'étais vraiment ravie : c'était mon tout premier envoi de ces éditions, et pour moi un nouveau partenariat c'est toujours beaucoup de joie. J'étais donc très enthousiasmée par ma lecture ! Mais je me suis totalement refroidie en lisant les cinquante premières pages. Je détestais, tout simplement. Ma lecture a stagné, et de décembre à mars que n'ai réussi qu'à lire 250 pages. Ces vacances étant pour moi presque une dernière chance pour lire tous mes envois non lus qui trainaient, j'ai lu ce qu'il me restait en seulement deux journées. Et au final je suis vraiment mi-figue mi-raisin dans mon avis, car si je n'ai pas aimé je n'ai pas non plus détesté.

L'histoire sortait réellement de l'ordinaire : une course de chevaux de la mer carnivores et sans pitié, ne pensant qu'à s'entretuer. Dans cette course, une femme, pour la première fois, Puck, et le gagnant des éditions précédentes, le redoutable Sean. C'est donc une double narration qui s'engage, on jongle en fait entre les deux personnages. Au début je les confondais, je ne savais plus quelle histoire appartenait à quel personnage, et j'étais très gênée de ne rien comprendre. Au bout d'une cinquantaine de pages quand même, je m'y suis faite, mais cette narration ne me plaisait pas. Finalement j'ai trouvé cette idée de jongler entre deux protagonistes intéressante mais convaincante et judicieuse sur la deuxième moitié de l'ouvrage seulement, et notamment pendant la course. L'intrigue m'a plutôt plu, j'ai bien aimé l'ambiance du roman et l'endroit où était située l'histoire, une île perdue, mais j'ai durant toute ma lecture ressenti comme une barrière entre le cadre et moi-même. C'était assez perturbant, car je n'arrivais pas à me sentir bien dans le livre.
 
Je pense qu'une chose a certainement favorisé mon non-attachement au récit : le fait que, désolée aux passionnés, je n'éprouve rien pour les chevaux. Ce n'est pas du tout une passion, et si j'aime ça c'est seulement de loin à regarder gambader dans les prés. Je respecte cette passion qu'est l'équitation car l'attachement à un cheval est vraiment quelque chose que je trouve magnifique, mais personnellement je ne me sens pas du tout liée à ce loisir. Alors, étant donné que ce roman parle essentiellement du lien entre les chevaux et les humains... Cela ne m'a pas du tout touchée.
 
Les personnages, quant à eux, m'ont véritablement laissée de marbre. Je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'entre eux, pas même les héros, pas même le petit frère de Puck, pourtant adorable. J'ai eu la même sensation que vis-à-vis du cadre du roman, la sensation qu'un fossé me séparait de toutes les préoccupations des protagonistes. Et, vraiment, il n'y a pas pire que de ne pas être complice des personnages, car ce sont eux qui fondent l'histoire et l'intérêt que l'on porte à notre lecture en découle.
 
J'ai certainement beaucoup de reproches et de compliments à faire sur la plume de l'auteur. Mon avis est assez paradoxal là-dessus, de me dois de l'admettre, parce qu'un coup je l'ai trouvée sublime, et de l'autre très lourde. En effet, durant la première moitié du roman la majorité des chapitres trainaient en longueur, je n'arrivais pas à m'accrocher, et le style de Maggie Stiefvater me paraissait trop chargé. En revanche dans la deuxième moitié du livre, malgré quelques passages s'éternisant, la plume était plus légère, et sa beauté se révélait. Les émotions étaient magnifiquement décrite, et je me suis dans certaines pages enfin sentie concernée par l'histoire. Au final c'est une plume qui murit au cours du roman, mais qui ne m'a pas conquise sur la plus grande partie.
Bref, c'est une lecture qui m'aura donné du fil à retorde, je dois l'admettre. La première moitié a été catastrophie, la deuxième bien meilleure, mais je sors de Sous le signe du scorpion avec de l'amertume et beaucoup de déception... Et tout de même de la joie, car je l'ai enfin terminé. Trois mois pour terminer ce roman, ce n'est plus une bataille, c'est une guerre, car il ne m'arrive jamais d'éterniser mes lectures. Alors, si vous aimez les chevaux, Maggie Stiefvater, et les livres qu'il faut savourer à petites doses, cet ouvrage est pour vous. En revanche si vous croyez ressembler à moi, passez votre chemin.
10/20

Livre en ma possession.

mercredi 12 mars 2014

WARP - Tome 1 : L'assassin malgré lui

Couverture W.A.R.P, tome 1 : L'assassin malgré lui

Résumé

Nom de code : W.A.R.P. Programme de protection des témoins du FBI classé ultrasecret jusqu’au jour où… Ryley, un orphelin de l’époque victorienne, se retrouve soudain projeté dans le xxième siècle, bientôt suivi par son maître, le diabolique… Albert Garrick, illusionniste et tueur à gages, lancé sur ses traces et celles de… Chevie Savano, la plus jeune agente du FBI, qui n’a pas froid aux yeux. Une hallucinate course-poursuite à travers le temps, Riley et Chevie sortiront-ils vivants de cette traque implacable ? Et pouront-ils empêcher le redoutable Garrick de s’approprier les clés du programme WARP et de changer le cours de l’Histoire ?

Présentation du livre

Série : WARP
Titre du livre : L'assassin malgré lui
Tome : 1
Auteur : Eoin Colfer
Editions : Gallimard Jeunesse
Format : Grand format
Nombre de pages : 390

Mon avis

En premier lieu, je tiens à remercier les éditions Gallimard pour cet envoi, et à m'excuser pour le retard que j'ai pour la lecture de ce livre.

Quand j'ai reçu WARP, j'avoue, j'ai fait la grimace. Agents du FBI, voyage dans le temps, et assassin, tout pour me... déplaire. Alors, j'ai repoussé ma lecture. Repoussé, repoussé, repoussé, jusqu'au jour où je me suis donné l'objectif de le terminer pendant ces vacances. C'est un service de presse, et moi qui avais pris l'habitude de les lire en maximum un mois et demie, j'en étais déjà rendue à trois... Chose dite, chose faite, j'ai donc engloutit ce roman, qui m'a au final vraiment surprise, et que j'ai beaucoup apprécié !

Au début, ce n'était vraiment pas gagné. Pendant la lecture des premières pages, je n'aimais pas tellement, les personnages et l'histoire de me plaisaient pas, et surtout l'idée de la narration à deux époques différentes me gênait. Mon avancée était laborieuse mais tout de même rapide grâce au style de l'auteur que j'ai redécouvert dans ce livre (moi qui avais lu Artemis Fowl et qui avais détesté). Mais peu à peu, les choses s'accélèrent et l'intrigue devient de plus en plus passionnante ! J'étais avide d'en savoir plus sur le programme WARP pour voyager dans le temps, et la découverte d'une nouvelle époque a transformé ma lecture. J'ai trouvé la reconstitution historique assez bien faite, et l'histoire est réellement bien ficellée.

Les personnages, qui me tapaient un peu sur les nerfs au début du roman, m'ont au final bien plu. Chevie, qui était à mon goût un peu trop insolente et "grande gueule", s'est révélée avoir certes un bon caractère, mais aussi beaucoup de sensibilité. J'ai aussi adoré son compagnon de voyage temporel, Riley ! Il découvre un monde qu'il ne connait pas pour revenir ensuite à son époque, et pourtant il vit ces chamboulements avec beaucoup de courage et d'optimisme. Quant à Garrick, c'est un protagoniste qui m'a bien fait rire : assassin redoutable, il n'hésite pas à mettre au point des plans machiavéliques pour arriver à ses fins. Vraiment, les personnages de cet ouvrage m'ont beaucoup intéressée de part leur diversité et leurs évolutions !

Pour ce qui est du style de l'auteur, je l'ai dit précédemment, ma lecture de Artemis Fowl m'avait vraiment dégoûtée. Je n'avais ni accroché à la plume, ni à l'histoire, ni aux personnages... En revanche dans WARP c'est un nouveau Eoin Colfer que l'on découvre : dans un style fluide, simple, agréable, et en même temps unique, il s'accorde parfaitement à l'intrigue et m'a fait passer un très bon moment.

Bref, vous l'aurez compris, moi qui n'étais pas du tout emballée par ma lecture au début, j'ai finalement beaucoup apprécié ! Les personnages et l'intrigue étaient vraiment excellents, et j'ai hâte d'avoir la suite entre les mains... J'ajouterai pour finir que je suis déçue de ne pas avoir reçu la "vraie" couverture, qui est absolument magnifique !

15/20

Livre en ma possession.

mardi 11 mars 2014

Seuls au monde - Tome 1

Couverture Seuls au monde, tome 1

Résumé

« Ta mère te crie que tu vas louper ton bus. Tu ne prends ni le temps de la serrer dans tes bras ni de lui dire que tu l’aimes. Forcément… Tu dévales juste l’escalier et tu sprintes jusqu’à l’arrêt de bus. Sauf que, si c’est la toute dernière fois que tu dois voir ta mère, tu te mets à regretter de ne pas avoir pris le temps. Y compris de ne pas avoir raté le bus. Là, le mien arrivait, alors j’ai sprinté. » 
Dean aurait vraiment dû dire au revoir à sa mère. Lui, son petit frère, ainsi que tous les autres passagers des bus qui devaient les conduire, comme tous les jours, à l’école. Mais comment auraient-ils pu deviner ce jour-là qu’une catastrophe écologique les pousserait à se réfugier dans un supermarché ? Au-dehors, le monde est en proie à des tempêtes qui ravagent leur petite ville, des fuites de produits chimiques rendent les gens violents ou paranoïaques… ou les tuent, tout simplement. Ils sont quatorze, ils ont entre cinq et dix-sept ans, et ils doivent survivre et garder espoir.

Présentation du livre

Titre du livre : Seuls au monde
Tome : 1
Auteur : Emmy Laybourne
Editions : Hachette
Format : Grand format
Nombre de pages : 343

Mon avis

Avant tout, merci aux éditions Hachette pour cette bonne découverte !


J'avais réellement envie de lire ce roman. J'en avais entendu beaucoup de bien, et il me tentait beaucoup. Et malgré le fait que la couverture ne m'inspirais (et ne m'inspire) pas trop, je m'y suis plongée avec beaucoup d'attentes... Pour au début être un peu déçue, puis au fur et à mesure beaucoup apprécier ma lecture !

J'avoue que j'idéalisais peut-être un peu le scénario en commençant cet ouvrage. Je sortais du sublime roman Apocalypse, sur la guerre et la probabilité de la fin du monde, et je me suis replongée dans un livre dans la même lignée. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, et je pense maintenant que c'était une mauvaise idée car je me suis prise au jeu de la comparaison entre les deux... Je m'attendais à retrouver la poésie et les réflexions existencielles d'Apocalypse dans Seuls au monde mais j'y ai surtout trouvé beaucoup de concret, ce qui m'a vraiment déstabilisée au début. J'étais terriblement déçue... Je venais de tourner la dernière page d'un livre qui m'avait beaucoup remuée, et je pensais certainement trouver comme un lot de consolation dans ce roman. Mais ils sont au final très différents, ainsi je n'aurais pas du me prêter à les comparer.

 Des enfants et des adolescents sont pris au piège dans un supermarché, à cause d'un catastrophe naturelle dont ils ignorent tout. Où sont leurs parents ? Quand pourront-ils sortir ? Ils vivent dans l'ignorance et l'espoir de revoir un jour leurs proches vivants. Mais en attendant, la vie s'organise dans le supermarché, et l'instinct reprend ses droits, pour le meilleur et pour le pire. J'ai beaucoup apprécié cette partie de l'histoire, toute l'organisation et la fondation d'une nouvelle vie ; c'est un sujet qui m'a toujours posé question, comment réorganiser totalement une société, et j'aime beaucoup quand les livres essaient d'y apporter des réponses. J'ai aussi adoré le fait de soulever énormément de sujets variés : l'environnement, les mutations, la vie en société... J'ai trouvé que Seuls au monde était vraiment d'actualité, et son réalisme pourrait aussi pousser à se demander si une telle catastrophe ne serait pas possible dans les années à venir...

J'ai trouvé l'attachement aux personnages difficiles dans un premier temps. Ils sont quatorze adolescents et enfants, et il était difficile de ne pas les confondre ! Mais peu à peu ils m'ont vraiment émue et attendrie, et je me suis attachée à beaucoup d'entre eux. Les enfants, avec leurs réflexions et leurs remarques innocentes, m'ont bien fait rire ! L'identification aux ados est aussi très facile, car, finalement, ça aurait aussi pu être nous, coincés dans un supermarché, à attendre des secours qui ne viendront pas...

La fin a été assez dure, et c'est là que j'ai réalisé à quel point j'avais formé une sorte de complicité avec les protagonistes. On assiste à un déchirement douloureux du petit monde qu'ont fondé les enfants et ados pris au piège ; et même si l'espoir est très présent dans ce final, il fallait être fort pour se détacher de tout cet univers.

Je pense que si la plume de Emmy Laybourne n'avait pas été aussi fluide et simple, je serais encore dans ma lecture. En effet, en général, quand je n'aime pas trop un roman dès les premières pages, j'ai tendance à ne pas du tout m'accrocher à ma lecture ; en revanche malgré un début un peu périlleux à cause d'une lourde déception, tout est allée très rapidement et simplement, ainsi j'ai pu profiter d'une lecture agréable et assez courte ! C'est aussi cette plume qui rend le roman accessible à tous ; le vocabulaire employé n'est pas très recherché, et on s'identifie rapidement au langage qu'utilisent les adolescents de cet ouvrage.

Bref, malgré un début un peu périlleux, je me suis accrochée à ma lecture, qui au final a été très bonne ! Je ne regrette vraiment pas d'avoir découvert Seuls au monde, et il me tarde désormais de lire la suite des aventures de Niko, Josie, Brayden, Jake, et les autres.


15/20

Livre en ma possession.

lundi 10 mars 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? (38)


Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par !

Les vacances sont arrivées, et avec elles le soleil et le temps livre (euh, libre, pardon... :p) ! Et qui dit repos, chaise longue et détente, dit aussi lecture... Alors c'est une très belle semaine que je vous présente là, avec trois livres dévorés !

Et je vous rappelle que le blog a désormais une page facebook :) Merci beaucoup  ceux qui l'ont déjà likée !
https://www.facebook.com/pages/Les-livres-de-Marie/704106616300464?ref=hl
  
Ce que j'ai lu la semaine passée :

Couverture Sacrée sourisCouverture Apocalypse / Tomorrow, quand la guerre a commencé, tome 1 Couverture Seuls au monde, tome 1

Ces trois lectures ont été excellentes, avec un beau coup de coeur qui apparemment fait envie à beaucoup d'entre vous : Apocalypse !

Ce que je lis en ce moment :

 
WARP, L'assassin malgré lui
Eoin Colfer
320/390

Nom de code : W.A.R.P. Programme de protection des témoins du FBI classé ultrasecret jusqu’au jour où… Ryley, un orphelin de l’époque victorienne, se retrouve soudain projeté dans le xxième siècle, bientôt suivi par son maître, le diabolique… Albert Garrick, illusionniste et tueur à gages, lancé sur ses traces et celles de… Chevie Savano, la plus jeune agente du FBI, qui n’a pas froid aux yeux. Une hallucinate course-poursuite à travers le temps, Riley et Chevie sortiront-ils vivants de cette traque implacable ? Et pouront-ils empêcher le redoutable Garrick de s’approprier les clés du programme WARP et de changer le cours de l’Histoire ?

Je ne faisais que de dire, d'hurler que je ne voulais pas lire ce roman, et qu'il ne me tentait pas du tout... Mais à plus des trois quarts je peux dire que c'est une très belle découverte, et tant mieux !
Ce que je vais lire après :

Couverture Sous le signe du scorpionCouverture Delirium, tome 1
 
Toujours et encore Sous le signe du scorpion, que je traine depuis décembre... Je suis à plus de la moitié et ma progression est vraiment très lente, et surtout assez désagréable... Quant à Delirium j'ai hâte de découvrir ce que ça va donner !

Et vous, votre bilan du lundi ? :)

Apocalypse - Tome 1

Couverture Apocalypse / Tomorrow, quand la guerre a commencé, tome 1

Résumé

Ce jour-là, ils sont partis à sept. Sept copains, garçons et filles, amateurs de randonnée. But de la balade : Hell, l'enfer, un lieu sauvage et inexploré sur lequel court une étrange légende.
A leur retour, ils découvrent un monde de désolation, comme si le temps s'était arrêté. L'enfer est devenu réalité. Désormais, ils vont devoir trouver en eux la force d'affronter le chaos absolu.
Rien ne les y avait préparés...

Présentation du livre

Titre du livre : Apocalypse
Tome : 1
Auteur : John Marsden
Editions : Le livre de poche/Hachette
Format : Poche
Nombre de pages : 367

Mon avis

En premier lieu, un grand merci aux éditions Hachette pour ce magnifique envoi ♥

J'avais demandé aux éditions Hachette ce roman car je trouvais la couverture sublime. Le résumé m'intriguait réellement, et j'étais avide de savoir si son contenu était aussi prenant que son enveloppe. Au final, j'ai été plus que conquise par cet ouvrage, qui s'est révélé être un magnifique coup de cœur ♥

Je ne le savais pas en le commençant, mais il s'agit du livre qui a donné naissance au film Demain quand la guerre a commencé. Je ne l'ai jamais vu mais j'en ai énormément entendu parler, rien que de nom c'est un film assez connu. Je peux dire que j'ai été chanceuse de ne jamais avoir vu l'adaptation avant, car je déteste regarder les films avant de lire les livres !

Dès les premières pages du roman, nous sommes immergés dans l'univers d'Ellie et de ses amis, partis randonner dans l'étrange site de Hell, avec ses impressionnantes marches du Diable qui a donné naissance à une vieille légende : un assassin y aurait vécu caché en ermite il y a bien, bien longtemps. L’atmosphère est très particulière, on sent pendant les premières dizaines de pages que quelque chose ne va pas, mais on n'arrive pas à mettre la main sur quoi. Dans le cadre idyllique de ce voyage, on ressent au plus profond de nous qu'il y a un élément malsain qui rode autour des randonneurs... Le problème est que l'on baigne dans l'ignorance, et c'est véritablement dérangeant (dans le bon sens bien entendu). Les sept amis partis randonner ont en fait vécu un rêve durant une semaine, mais quand ils reviennent, ils découvrent l'enfer, le vrai cet fois ("Hell" signifiant "Enfer" en anglais).

Quand Ellie et ses amis rentrent chez eux, ils trouvent des maisons vides, dévastées, sans vie. Où sont passés leurs parents ? Qu'est-il arrivé au monde, qui semble bien s'être arrêté de tourner ? Plus on avance, plus l'espoir que tout redevienne comme avant faibli, jusqu'à devenir totalement inexistant. Ce qui est horrible pour nous, les lecteurs, c'est d'espérer que rien ne se soit passé, tout en sachant pertinemment que le groupe d'amis, auquel on s'est déjà attaché, va vivre dans l'enfer et le danger. Mais bien sur, s'il ne s'était agit que d'un malentendu, si la guerre n'était pas arrivée, ce livre n'aurait jamais existé... Alors on se force à parcourir les pages, on est avides d'éléments qui pourraient combler notre non-connaissance des faits, on ne peut pas lâcher le roman jusqu'à Savoir. L'auteur joue à un jeu bien sournois avec nous, il nous oblige à aller jusqu'au bout, jusqu'à la fin de son ouvrage, il nous ensorcelle avec sa plume à la fois poétique, dérangeante, et pesante, il ne donne que des pistes de réponses quand on attend des éléments clairs et limpides. Il s'agit d'une torture pour nous, mais d'une torture dont on se délecte jusqu'au déchirement de la fin.

Le pire dans ce roman, le pire, mais le mieux réussi aussi, c'est que dès les premières lignes, dès les premiers mots, on s'attache directement aux personnages. Cela ajoute de la pression à notre lecture, on veut à la fois savoir ce qui va leur arriver tout en ayant peur car on sait que rien de ce qui est présagé ne va être très joyeux. On veut protéger les personnages, mais le livre est déjà écrit, on sait qu'on ne peut changer le cours de l'histoire tout en espérant vainement que l'auteur sera indulgent avec eux. J'ai adoré Ellie, forte, battante courageuse, mais aussi perdue et sensible. Elle a plusieurs facettes différentes qui font d'elle une héroïne complexe, mais c'est grâce à cette complexité qu'on peut s'identifier à elle. Tout le monde a une part de ce personnage en soi, et c'est ce qui fait qu'il est très difficile de quitter le roman. Quant aux autres de la bande, j'ai beaucoup apprécié leurs évolutions ; car dans ce roman les protagonistes sont confrontés à des choix difficiles et des dilemmes impossible, ainsi ils changent au fil des pages.

La fin est terrible, une bombe, un déchirement total. Je n'ai pas pleuré, je n'y arrivais pas. Quand j'ai tourné la dernière page de ce roman, j'ai juste ressenti un vide total, profond, terrifiant. Et c'était moche, très moche, car je savais que je n'avais pas la suite sous la main, qu'il fallait que j'attende, mais je ne voulais pas, je ne pouvais pas. C'est un de ces livres d'où vous ne sortez pas indemnes, et qui vous fait déprimer jusqu'à ce que vous vous rendiez compte qu'il s'agit d'une fiction. L'attachement aux protagonistes est tellement fort, tellement intense, que les quitter est réellement déprimant.
Les seuls livres qu'on n'arrive pas à quitter sont ceux qui nous ont fait vibrer. Et Apocalypse fait réellement partie de ceux-là.

Bref...
Je pense que je pourrais parler des heures de ce roman, de ce que j'ai ressenti en le lisant. Cette chronique ne fait que survoler mes émotions, ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
Mais si vous saviez ce qu'il y avait en-dessous...
J'ai déjà trop écrit. Alors je vais vous laisser sur ces mots : lisez ce roman. Tout de suite. Maintenant. Demain. Dans deux semaines. Ou même dans dix ans. Mais lisez-le, bordel, parce que, vraiment, il le mérite  ♥

19/20

Livre en ma possession.

dimanche 9 mars 2014

Sacrée souris

  Couverture Sacrée souris

Résumé

 Comment Léonore, une petite souris - mais vraiment supra-minus -, est devenue LA petite souris, celle qui te refile un billet contre une dent de lait. A l'origine, Léonore n'était pas la plus travailleuse des souris : elle était même super douée dans l'art de faire senblant de débarrasser la table. Elle vivait avec ses parents et sa sœur dans le Grand Grenier du Château Grandiose, comme tout son peuple... mais le jour ou la Reine des souris meurt, les laissant toutes à la merci des Rats, il faut bien trouver une solution. La solution : un palais fortifié. Un palais bâti... avec des dents de lait !

Présentation du livre

Titre du livre : Sacrée souris
Auteur : Raphaële Moussafir
Editions : Sarbacane
Nombre de pages : 217

Mon avis

Les éditions Sarbacane, partenaire de longue, très longue date, lancent une nouvelle collection : Pépix ! Destinée aux 8-12 ans, elle propose ainsi des histoires regorgeantes d'originalité et totalement délirantes... L'ogre au pull vert moutarde et Sacrée souris, deux romans ludiques et créatifs, sortiront en mars en librairie ! 
Alors, tentés... ?!
Tout d'abord, un immense merci aux éditions Sarbacane pour cette fabuleuse lectures !

Les éditions Sarbacane lançant une nouvelle collection destinée aux plus jeunes que moi, je me suis proposée pour porter un regard un peu plus âgé sur des romans jeunesse tels que L'ogre au pull vert moutarde et Sacrée souris... Malgré quelques apréhensions, ma première lecture a été formidable, c'est donc avec le sourire que j'ai enchainé sur Sacrée souris... Qui m'a énormément plu, car c'est un roman alliant délire et tendresse !
 Nous sommes donc invités à entrer dans le royaume des Souris, dirigé par la belle et douce reine Marie-Claire... Malheureusement, quand celle-ci meurt pour son peuple, il faut bien lui trouver une remplaçante ! Et c'est Martha, la soeur de la souris héroïne de l'histoire, qui est désignée pour lui succéder. Mais il faut bien dire que ça ne plait pas à Léonore, car sa soeur a pour obligation de trouver un mari ! Et, le conflit avec les rats s'intensifiant, l'urgence de construire une nouvelle forteresse se fait de plus en plus sentir...
Il s'agit de la véritable histoire de la petite souris !

C'est sur cette idée un peu folle de Raphaële Moussafir qu'est posée la base de cette histoire. Dès les premières pages nous sommes immergés dans le monde de Léonore, toute petite souris qui en a marre d'être la plus petite... Mais qui va en revanche bien être utile par la suite ! J'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur parte sur des souffrances liées à une différence pour ensuite en faire une force ; son récit est excellement bien mené de part la tendresse qui en découle et la belle morale qui est la suivante : chacun a une place dans la société, quel que soit son apparence, son caractère ou ses différences.

Bien sur il y a les tournures de phrase à mourir de rire, les rats vraiment ridicules, et des péripéties totalement délirantes qui rendent le livre délicieusement jeunesse, mais aussi une belle morale derrière. C'est ce que j'ai certainement le plus apprécié : en façade cet ouvrage est vraiment destiné aux 8-12 ans, mais dans le fond il convient aussi aux plus âgés, qui y découvrent de belles leçons. Peut-être une belle lecture parents-enfants en prévision ?!
 Pour ce qui est des personnages, l'enfant est directement amené à s'identifier aux souris qui vivent dans le monde de Léonore. Les émotions des protagonistes sont humaines : jalousie, peur, tristesse et joie se confondent dans un fantastique cocktail de caractères ! J'ai beaucoup apprécié Léonore, car je pense qu'on peut tous sans exception s'attacher à elle. Mais la souris qui m'a fait le plus rire a été Gino avec son caractère imprévisible et prétentieux qui le mettent dans des situations ridicules à plusieurs moments.

Bref, c'est un ouvrage qui m'a énormément plu, comme j'aurais aimé en lire à huit ou neuf ans ! Un roman qui a la force de s'adresser aux petits comme aux grands, et qui peut peut-être être la source de nombreuses lectures et discussions parents/enfants...
17/20

Livre en ma possession.

Bilan du mois - Février 2014

Bilan du mois
Février

Oui, je sais, nous sommes déjà le neuf mars, mais j'avais réellement envie de faire ce bilan, et comme j'étais en Normandie avec une connexion Wi-fi toute pourrie pendant toute la semaine, je n'ai pas pu m'y consacrer avant... En tout cas j'ai passé de très bonnes vacances et je suis très contente de revenir sur la blogo :)

Ce mois-ci, j'ai lu...
- Roulements de tambour -

Sept livres (?)! 

................ Quoi ?! C'est moi, ça ?! Bah dis donc, ça fait bien longtemps que j'ai affiché un chiffre dépassant trois à mon compteur du mois X) J'en suis en tout cas vraiment ravie, car toutes mes lectures ont été très bonnes, avec notamment deux beaux coups de coeur !

Je tiens particulièrement à remercier mes partenaires maisons d'édition : Hachette, Nathan, Sarbacane, Gallimard.... C'est un mois où je n'ai lu pratiquement que des services presse de très, très bonne qualité, alors... Merci :) ♥

Et bien sur un grand merci aussi à ceux qui me suivent, ceux avec qui j'écris des mails sans fin qui demandent deux mois avant d'avoir une réponse des deux côtés mais c'est pas grave (ahah :p ♥), ceux qui me demandent en partenaire, les nouveaux membres qui ont été nombreux ce mois-ci, les gens de ma classe qui viennent parfois faire un p'tit tour.... Bref, voilà, ceux qui font vivre le blog :) Merci ♥♥♥

Maintenant, je vais peut-être enfin vous présenter mes lectures du mois :p

Coups de coeur :

Couverture Le jour où le diable m'a trouvéeCouverture Never Sky / La Série de l'impossible, tome 1 : Sous le ciel de l'impossible

Never sky a été une magnifique découverte. Il s'agit d'un aventure humaine absolument bouleversante, que j'ai adoré ♥
Et pour ce qui est de Le jour où le diable m'a trouvée... C'est plus qu'un coup de coeur, c'est un coup de foudre, de tonnerre qui gronde encore en moi alors que j'écris ces lignes. Cet ouvrage, c'est une bombe, un terrain miné, où toutes nos certitudes explosent peu à peu au cours des pages ♥

Excellente lecture :

Couverture Never Sky / La Série de l'impossible, tome 2 : Ever dark

La suite de Never sky, qui ne fut pas un coup de coeur simplement parce qu'il n'y avait plus la découverte de l'univers que j'avais tant aimé dans le premier volume. Mais ce roman est absolument géant, et il promet une suite fantastique...

Très bonnes lectures :

Couverture The Gallagher girls saga, book 1 : I'd Tell You I Love You But Then I'd Have to Kill YouCouverture Les princes charmants n'existent pas
Couverture L'Ogre au pull vert moutarde    Couverture La légion de la colombe noire, tome 1

Gallagher academy était un roman très frais et très sympathique, que j'ai bien apprécié malgré sa simplicité. 
Les princes charmants n'existent pas était très drôle, et m'a embarqué dans les méandres amoureux d'une conversation épistolaire pour le moins originale ! 
L'ogre au pull vert moutarde a été une superbe découverte ! Les éditions Sarbacane lancent une nouvelle collection destinée aux 8-12 ans, et ça commence fort avec ce titre de Marion Brunet.... 
Quant à La légion de la colombe noire, une fantastique découverte, j'attends avec impatience la suite !

Un excellent mois de février donc ! Et le mois de mars s'annonce aussi bon, étant donné que j'ai déjà lu trois romans, et que je ne compte pas m'arrêter là :) En plus, les vacances me donnent le temps de lire plus...
Je vous retrouve très bientôt pour de nouvelles chroniques ! Et je n'ai plus qu'à vous souhaiter d'excellentes lectures... :)

Marie