mercredi 27 novembre 2013

Voyage en Allemagne !

Bonsoir mes amis ! :)

Je tiens en premier lieu à m'excuser. 
Je ne suis pas bien présente sur la blogosphère en ce moment. Manque de motivation, grisaille, froid, bref, je ne suis pas d'humeur à lire, et encore moins à poster de chronique ! Vous l'aurez remarqué dans mes C'est lundi que lisez vous, mes lectures sont limitées. Mais je prends tout de même la peine de continuer à vous suivre, tout simplement parce que j'aime beaucoup lire vos chroniques, même si moi je n'en fais plus trop pour le moment. 
Bref, voilà quelques mots pour m'excuser de mon absence ces derniers-temps !

Et la deuxième partie de mon message entre droit dans le vif du sujet...

Je pars en Allemagne dix jours, à partir de demain !

Je vais à Lübeck, Berlin, et Hambourg grâce à un échange organisé avec mon lycée. Je suis très heureuse de partir, même s'il va falloir sortir les gants, l'écharpe, et le bonnet ! (Et oui, -5°, c'est pas pour rien...)
Donc vous imaginez que pas de lecture durant ces jours-là, je préfère profiter à fond de mon voyage que de lire dans mon coin :P Peut-être aurais-je tout de même quelques chroniques ou articles à vous présenter à mon retour, qui sait, entre les heures dans l'avion, dans le train, et le bus... Bref :)

Je vous souhaite de très bonnes lectures durant ces dix jours, et on se retrouve samedi prochain pour de nouvelles aventures livresques !
En attendant, commentez, lisez, blablatez, je vous ai laissé matière à faire cela avec mon dernier C'est lundi que lisez vous et ma chronique de L'étranger !

Bisous ♥

Marie

L'étranger

 Couverture L'étranger

Résumé
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."

Présentation du livre

Titre du livre : L'étranger
Auteur : Albert Camus
Éditions : Folio
Format : Poche

Nombre de pages : 186

Mon avis 

Je n'ai pas aimé ce livre. Comme ça, c'est dit. Oui, tout le monde ou presque va me dire et d'ailleurs m'a déjà dit que c'était un excellent ouvrage, on me l'a même décrit commme étant une "perle" de la littérature, mais il n'en est rien pour moi. J'ai vraiment l'impression d'être passée à côté de quelque chose d'important, et pourtant j'ai lu beaucoup d'explication de la signification du livre et je n'y trouve rien de plus que ce que j'ai lu. Vraiment, j'ai été extrêmement déçue.

L'histoire, tout d'abord. Elle se divise en deux parties très différentes l'une de l'autre. La première est très longue, très ennuyante, très monotone. Un homme, ses amis, ses aventures, sa vie. Je n'y ai pas trouvé de réel intérêt, et je le regrette vraiment car j'aurais vraiment, vraiment aimé apprécier. J'ai trouvé que Camus nous offrait son texte à l'état brut, ce qui peut faire son charme cela dit, mais qui n'a en tout cas pas opéré sur moi. La deuxième partie était plus captivante, mais toujours inscrite dans cette longue ambiane de monotonie et de silence, de retenue qui est imposée au début. Même si je l'ai préférée, ça n'a pas non plus été une réussite.  

Je vais à présent parler du personnage principal. Meursault est, à vrai dire, un anti-héros. Inintéressant, anormal, ancré dans sa petite vie, il suit son chemin sans y emmener son letcteur, et pire encore répond à des actes auxquels personne, absolument personne ne peut s'identifier. A moins d'être extrêmement marginal, impossible de se trouver quelque chose en commun avec ce nom, cet incconu, "Meursault". Car oui, pour moi le "héros" de Camus m'a semblé transparent et lointain. Je l'ai détesté, vraiment détesté, car pour moi, un personnage est un humain, pas un robot. C'est certainement ce qui m'a terriblement perdue, sans même me dérouter. Cela ne m'a ni choqué, ni embêté, ça m'est juste passé dessus.

Beaucoup ont aimé ce roman pour cette étrangeté, cette bizarrerie, mais il faut croire que je suis, comme Meursault, marginale. J'aime dire sur ce livre que tout, absolument tout m'est passé dessus. J'ai tout compris, le sens, les mots, le personnage, mais je n'ai à la fois rien compris. Ce roman suit un fil compliqué qui ne s’enchaîne pas, dans ses actions, dans sa psychologie. Sans être déroutant cela m'a mise mal à l'aise de lire ce livre. Je ne comprenais rien et à la fois je savais que je ne perdais pas une miette du roman. Je ressors de L'étranger avec une question : Pourquoi ?

J'ai plutôt apprécié la fin. Il y a avait tout de même un point positif dans ce roman, et c'éait celui-là. Mais on retrouve toujours et encore cet héros qui n'en est pas, ce personnage principal étranger à l'histoire et à nous-mêmes.

Je pense que je relirai, plus tard, ce roman. Peut-être que je suis vraiment passée à côté d'un truc, d'un élément, de L'élément, en fait. Peut-être qu'au final je n'ai rien compris. Mais j'écris tout de même cette chronique pour que d'autres qui sont dans la même situation que moi s'y retrouvent.
C'est pour cela qu'il faut lire mon avis en le nuançantRien n'est perdu, malgré cette mauvaise lecture je ne suis pas pour autant fâchée avec Camus !

Bref, un roman qui, pour tout résumer, m'a laissé de marbre. Je n'ai pas été emportée par le destin tragique de Meursault, personnage étranger au roman, értanger à nous-mêmes, étranger à tout. Au moins, le roman porte bien son nom...

Livre emprunté.

12/20

C'est lundi, que lisez-vous ? (31)

 
 
Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par !
 
Toujours peu de lecture, et ça ne va pas s'arranger avec mon départ en Allemagne demain. Mais tant pis, je me rattraperai (ou pas) en décembre ! ;)
  
Ce que j'ai lu cette semaine :
 
 
Couverture L'étranger
 
Ce que je lis en ce moment :

 
Couverture No man's land
 
Vous devez vous poser quelques questions à propos de ma dernière lecture en cours... mais qu'est-elle devenue ?! Et bien, Reste avec moi a tout simplement été rendu à la bibliothèque avec sept jours de retard dont on ne m'a gentiment pas tenu rigueur... ^^
 
Ce que je vais lire après :

Couverture Réseau(x), tome 1
 
Et vous, votre bilan du lundi ? :)

lundi 25 novembre 2013

Un nouveau partenaire ! :)

Bonsoir à tous !

Ce soir, je rentre, tout est normal, avant de me lancer dans mes devoirs, j'allume mon ordinateur et consulte mes mails...

Pour découvrir que je suis désormais partenaire des éditions Hachette Balck Moon Le livre de PocheC'est vraiment un grand plaisir, et je suis très heureuse de l'annonce de ce nouveau partenariat ! :D
Merci à Svetlana !


Je pense que je vais faire de très, très bonnes découvertes... ;)

En attendant, je vous souhaite à tous une très bonne soirée ! Et désolée si je ne suis pas si présente que j'aimerais l'être sur la blogo en ce moment ! :)

Marie

mercredi 20 novembre 2013

Top Ten Tuesday (1)

 
Aujourd'hui, assez exceptionnellement puisque je ne participe plus depuis des mois à ce rendez-vous livresque, je fais le TTT ! C'est Fanny du blog Livresquement qui m'en a donné envie, merci à elle :) Le thème me plait énormément :
 
La première phrase de vos dix derniers livres lus
 
C'est un rendez-vous que vous pourrez retrouver sur le blog d'Iani, Carnet de lectures !
 
1 - Sacrifice à la lune
"Le soleil ne se couche pas."
Magnifique, elle reflète très bien l'univers du roman ♥
 
2 - J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)
"Voir un vampire embrasser une idiote avec la langue, c'est un peu comme aller au marché agricole et croiser un tas de fermiers avec des doigts en moins suite à des accidents du travail."
Drôle et insensé, tout comme le reste d'ailleurs ^^
 
3 - Hérétiques, tome 1
"Les coups frappés à la porte le réveillèrent brusquement, comme si l'on avait tiré un coup de pistolet sous son nez."
Début assez typique, sans grande originalité, mais qui a le mérite de nous propulser directement dans l'action.
 
4 - Un monde pour Clara
"Nucléaire suicidaire !"
J'ADOOORE. ♥
 
5 - Le colonel Chabert
"Allons ! Encore notre vieux carrick !"
Pour moi, c'est de nos jours l'anti-début. Mais bon, je n'en veux pas à Balzac.
 
6 - Divergente, tome 1
"Chez moi, il y a un miroir."
Intriguant.
 
7 - Un amour de geek
"Longtemps, Thomas Poupinel avait été un nolife heureux."
Quand cela commence par une phrase de conte comme celle-là, ça donne toujours envie de continuer :)
 
Je trouve que les premières phrases sont primordiales dans un livre. On est directement projeté dans un cadre, une histoire, une scène, et c'est là que tout se joue je trouve.
J'ai remarque que beaucoup de ces premières phrases reflétaient vraiment bien l'ambiance du livre :) Ce qui me fait penser que désormais je regarderai de plus près cette introduction avant d'acheter un bouquin ^^
 
J'espère que cela vous aura plu, et on se retrouve très bientôt avec la chronique de L'étranger, d'Albert Camus, et du compte-rendu d'une pièce de théâtre que je suis allée voir lundi soir, Perplexe ! :)

mardi 19 novembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (30)

 
 
Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par !
 
 Je n'ai pas beaucoup lu cette semaine, je n'ai ni eu le temps ni l'envie à vrai dire. Je n'arrive pas à avancer dans mes lectures, et je me plonge dans mon livre en cours à chaque fois avec réticence je l'avoue. Mais bon, je me rattraperai cette semaine j'espère ! :)
  
Ce que j'ai lu cette semaine :
Couverture Sacrifice à la Lune
 
Ce que je lis en ce moment :

Couverture L'étranger
 
L'étranger
Albert Camus
 
 "Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
 
Ce que je vais lire après :

Couverture Reste avec moiCouverture Réseau(x), tome 1Couverture No man's land
 
Toujours les mêmes... X)
 
Et vous, votre bilan du lundi ? :)

dimanche 17 novembre 2013

Sacrifice à la lune

 Couverture Sacrifice à la Lune
 
Résumé
 
Une île perdue loin de tout où le temps semble s'être arrêté, personne ne vieillit, aucune naissance. Eric, envoyé pour une enquête, est plongé au coeur d'une histoire ancestrale. Victime des coutumes cruelles d'un autre temps, il découvre combien son destin est lié par-delà les siècles à Merle, une jeune femme séduisante.
 
Présentation du livre

Titre du livre : Sacrifice à la lune
Auteur : Marcus Sedgwick
Éditions : Thierry Magnier
Format : Grand format
Nombre de pages : 329

Mon avis 

Tout d'abord, un grand merci au comité de lecture de ma médiathèque pour cette découverte absolument fabuleuse :) Et surtout merci à Damien pour sa patience, car apparemment on a (encore) dépassé la date limite...
 
Quand on m'a prêté ce roman, j'ai tout de suite été attirée par sa couverture et son résumé, qui laissaient présager quelque chose de bien sombre et irréel. Seulement, je n'en avais jamais entendu parler sur la blogo, et les seuls deux avis que j'ai réussi à trouver n'en disaient pas vraiment de bien... Je me suis donc lancée sans préavis et avec un peu d'apréhension. Au bout de la dixième page, j'ai progressivement senti que ce livre allait me plaire. Et ce, jusqu'au bout. J'ai au final quasiment eu un coup de coeur pour ce roman, ou, devrais-je plutôt dire, cet ovni.
  
D'après le résumé, nous suivons apparemment durant tout le roman Eric, journaliste envoyé pour enquêter sur une île perdue. Il n'en est rien ! L'auteur a chois la carte de la prise de risque et de l'inhabituel ; il nous envoie dans un paysage sombre durant différentes périodes, passé, futur, présent, avec pour seuls points communs deux prénoms : Eric et Merle. Les questions nous taraudent au fil du roman, la peur s'empare de nous, et plus l'intrigue est forte, plus notre soif de savoir est grande.

Le gros point fort de l'histoire, sa clé, c'est le suspense. Plus les pages se tournent, plus les questions se cumulent, moins les réponses arrivent... J'ai beaucoup apprécié, adoré la retenue de l'auteur vis-à-vis des révélations. Très peu nombreuses, même à la fin, elles laissent vraiment place à l'imaginaire du lecteur tout en ne nous laissant pas sur notre fin. Malgré tout je pense que cette retenue pourra en gêner certains, car il est vrai que bien souvent l'auteur s'égare et n'assoiffe pas notre envie de connaître tout sur l'île mystérieuse. Personnellement, c'est une des premières fois qu'un livre me fait cet effet : je ne m'en suis absolument pas préoccupée, pas une seule seconde durant ma lecture !

Si le livre n'a pas été un coup de coeur, son univers, si. Et un gros. J'ai adoré être plongée dans l'histoire mystérieuse d'une île et son peuple, et d'ainsi suivre différents protagonistes dans leur quête de savoir. L'ambiance est oppressante, sombre, et quelquefois notre coeur balance entre l'envie de continuer pour avoir des réponses et de refermer l'ouvrage pour ne pas en savoir trop, pour ne pas se mettre en danger. Car oui, le lecteur est toujours en danger dans Sacrifice à la lune, comme tous les personnages qui gravitent dans cette merveille d'imagination...

La plume de l'auteur est fabuleuse. C'est elle le pillier du roman, c'est elle qui dirige le lecteur, telle une marionnette muette et désespérée. Marcus Sedgwick a un don, celui d'attirer le lecteur dans son monde, dans son piège, pour qu'il se délecte du spectacle de son imaginaire aux premières loges. Prenez-moi pour une folle, mais je n'avais jamais ressenti cela : j'ai eu l'impression, durant ma lecture, de ne plus être maîtresse de moi-même et de devoir suivre le fil obscur du roman à tout prix, sinon... sinon...
?

La fin était incoyablement magique. Les secrets de l'île sont presque tous gardés, nous en savons encore moins qu'avant la lecture du livre, mais nous sommes en transe devant le génie de Marcus Sedgwick. C'est dingue, tout de même : je ressors du roman, mon esprit est encore plus embrouillé qu'au début, l'auteur nous a mené durant tous le livre vers des pistes qui n'aboutissent pas, et pourtant, je me dis "Wha".

Bref, je crois que ce roman, c'est soit tout noir soit tout blanc. C'est tellement tordu, tellement irréel qu'on ne peut que soit le détester, soit l'adorer. Je le vénère, c'est certain, car il m'a fait vivre une aventure incroyable auprès de personnages aussi mystérieux que fabuleux. Marcus Sedgwick a un don, mais je pense que je vous l'ai déjà dit. Je ne me lasserai jamais de le redire, car cet ouvrage est juste Wha. Même si ce n'est pas de l'ordre du coup de coeur, car je pense que Sacrifice à la lune m'a touché dans une autre dimension, une dimension plus irréelle. Comme ce livre, en fait.
 
Livre emprunté.
 
19/20

mardi 12 novembre 2013

J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)


 Couverture J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)
 
Résumé
 
Alley accable de sarcasmes les filles qui rêvent de sortir avec des vampires, zombies et autres loups-garous. Elle, elle n’est pas comme ça. La preuve, elle sort avec l’irrésistible Doug, chanteur dans un groupe de rock. D’accord, elle ne le voit que le soir, d’accord, il boit un sirop bizarre toutes les quatre heures à cause d’une étrange maladie, mais qu’importe, elle est amoureuse. Lorsqu’elle découvre que c’est un zombie, elle est furieuse. Car sortir avec un garçon déjà mort pose de nombreux problèmes…
 
Présentation du livre
Titre du livre : J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)
Auteur : Adam Selzer
Éditions : Le livre de poche
Format : Poche
Nombre de pages : 227

Mon avis 

 J'avais acheté ce roman un peu sur un coup de tête, en bouquinerie, à un prix très accessible. Déjà, il me tentait avant, et puis ça avait l'air d'une lecture légère et simple. Au final, je n'ai pas été déçue, et malgré une intrigue très facile, des personnages stéréotypés et un peu casse-pieds, j'ai bien apprécié ma lecture, placée sous le signe de la détente !

L'histoire, comme je l'ai déjà dit, est très simple. L'intrigue est assez drôle sans pour autant être très originale : zombies, vampires, un peu déjà vu, mais là ils sont réels, pas maléfiques pour un sou, et surtout très en vogue pour faire office de petit copain. L'héroïne, Alley, reste de marbre devant cet engoument pour les vêtements gothiques et les vampires, en revanche, ce qu'elle n'avait absolument pas prévu, c'était bien de tomber amoureuse... D'un zombie ! Le récit était bien mené, les rebondissements et la romance se succédaient pour un cocktail agréable. Même sans extravagance, Adam Selzer réussi à nous embarquer dans son histoire le temps d'un après-midi pour un pur moment de plaisir !

Les personnages ne cassaient pas trois pattes à un canard, sincèrement (la vieille expression ^^). Nous avons Alley, passionnée de musique et de rembarrage (ça se dit ?! ^^) d'hommes intéressés, qui va subitement tomber amoureuse d'un zombie. Même si très, très exaspérante et toujorus mécontente, on réussit à s'attacher sans encombre à ce personnage plein de vie et assez complexe. Le zombie en question, c'est Doug. Cliché de l'Homme, à la fois viril, mystérieux, et romantique. J'aurais aimé avoir un peu plus de précisions sur sa nature pour le moins particulière et sur ses habitudes de vie, mais le roman n'étant pas centré là-dessus, je n'ai pas eu plus de détails. Au final, des personnages frais et légers, certes sans originalité, mais sympathiques et variés. Les clichés sont tout de même très présents, et l'auteur n'a rien inventé là-dessus, mais je ne m'attendais pas non plus à une révolution littéraire ! ;)

Si je n'ai pas tellement apprécié un point, c'est bien le fait de n'avoir que des bandes, les méchants les gentils. Ca m'a un peu fait penser aux Dysney à vrai dire, les méchants toujours à faire des crasses aux beaux amoureux teeelleeement gentils. C'était vraiment trop cliché pour moi, et même si sur le plan des personnages ça passe bien, pour moi Adam Selzer s'est trop reposé sur ses prédecesseurs pour son intrigue.

J'ai bien apprécié la fin, plutôt touchante (quand vous mettez une musique larmoyante derrière ^^). J'ai trouvé qu'elle mettait un beau point final à J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré). L'héroïne se rend compte de tout ce qui n'allait pas et revient sur ses actes précédents, ce que j'ai aimé car c'est plutôt courageux de faire évoluer un personnage aussi borné qu'Alley (si, si ^^).

Je tiens tout de même à préciser que, si moi j'ai bien apprécié cette lecture, elle ne plaira pas à tout le monde, c'est sur. J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) reste une lecture très superficielle, sans grand intérêt (oui, je le dis) si ce n'est que la distraction. Personnellement je l'ai lu pour ces raisons-là, de ce fait je m'y attendais. Donc ne vous emballez pas et ne courez pas en librairie l'acheter après la lecture de ma chronique, vous seriez déçus et transformerez cette lecture plus que détente en calvaire ^^

Bref, un livre qui ne révolutionne pas son genre, mais qui passe très bien pour se détendre. Lu en à peine quelques heures, je l'ai trouvé vraiment rafraichissant ! Mais lisez tout de même mon dernier paragraphe avant de l'entamer, vous seriez déçus sinon ;)
 
Livre en ma possession.

14/20

lundi 11 novembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (29)

 
 
Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par !

En vidéo tout d'abord :

 
 Je suis contente de mes lectures de la semaine, je trouve que malgré la reprise des cours j'ai maitenu un niveau de lecture convenable ! Et en fait, j'avoue, j'ai commencé J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) ce matin pour le terminer pour ce C'est lundi, que lisez-vous X)
 
Ce que j'ai lu cette semaine :
 

Couverture J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)
 
Ce que je lis en ce moment :
 
 

Couverture Sacrifice à la LuneCouverture L'étranger
 
 
Ce que je vais lire après :

Couverture Reste avec moiCouverture Réseau(x), tome 1Couverture No man's land
 
Deux SP que je me dois de lire impérativement, et un emprunt au CDI de mon lycée.
 
Et vous, votre bilan du lundi ? :)

dimanche 10 novembre 2013

Hérétiques - Tome 1 : Le mystère Isolde


 Couverture Hérétiques : Le mystère Isolde
 
Résumé

Rome. 1453 : Luca Vero, dix sept ans, est arraché de son monastère par le représentant d'un Ordre mystérieux, qui agit au nom du pape. L'homme lui confie une mission cruciale: repérer dans le monde chrétien l'hérésie et la sorcellerie. Accompagné d'un serviteur drôle et dévoué. Luca se rend dans un couvent près de Rome où se passent des phénomènes étranges depuis l'arrivée d'Isolde, la nouvelle abbesse: les soeurs semblent frappées de folie et portent des stigmates. Tout semble accuser Isolde et sa servante maure. Les deux jeunes filles risquent le bûcher...
 
Présentation du livre

Série : Hérétiques
Titre du livre : Le mystère Isolde
Tome : 1
Auteur : Philippa Gregory
Éditions : Gallimard Jeunesse
Format : Grand format
Nombre de pages : 306


Mon avis 

Je tiens en tout premier lieu à remercier les éditions Gallimard Jeunesse dont je suis une des chroniqueuse pour cette découverte !
 
Quand j'ai reçu ce roman dans ma boîte aux lettres... J'avoue, je me suis littéralement décomposée. Roman historique, jeunesse, avec couvent et abbaye, rien qui puisse me plaire. Ces éléments doublés d'un très mauvais pressentiment, c'est de mauvaise foi que je me suis lancée dans ce roman. Pas de surprise, même si ma lecture n'a pas été une catastrophe, je ressors avec un avis mitigé sur ce premier tome. 
 
L'histoire, tout d'abord. Je n'ai absolument pas été transportée par les missions de Luca et ses amis. J'ai trouvé l'ensemble trop brouillon et désordonné : dans un premier temps de la sorcellerie, puis dans un deuxième un animal un peu étrange qui pourrait être un loup-garou. Luca doit enquêter sur ces deux phénomènes, mais personnellement j'ai trouvé qu'il manquait une étincelle, des émotions, du suspense, de la peur pour rendre ces quêtes véritablement intéressantes. De plus, à chaque fois les énigmes sont résolues d'une manière toute bête, toute simple, sans recherche. J'aimerais aussi ajouter que la facilité ne m'a pas plu dans le roman, à chaque instant, même si Luca prend des risques, il s'en tire toujours sans une égratinure, et ses compagnons de route aussi. Tout est prévisibe, tout est neutre, tout est terne, car on s'attend évidemment à tout ce qui va se passer.
 
C'est très certainement le côté jeunesse de ce roman qui m'a le plus déplu. Tout les points que j'ai à déplorer sont en partie dus au fait que ce n'est pas un roman adressé à ma catégorie d'âge, mais plutôt à des pré-ados de douze ans. Trois ans après, je n'accroche plus aux intrigues trop faciles et sans recherche, même s'il est évident que cela marchera toujours après d'un public plus jeune que moi ! Par exemple, si je le donne à lire à mes frères, je suis quasiment sûre qu'ils ressortiront avec le sourire aux lèvres. Donc pour moi un livre trop jeunesse, bien qu'agréable. Je ne me sens plus touchée par ce type de lecture, mais je l'aurais été à coup sur avec quelques années en moins.
 
J'ai trouvé le fond historique assez mal exploité, en effet nous avons un roman sur le XVème siècle qui ne nous apporte pas de connaissances particulières à la sortie de la lecture. J'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur la vie du couvent, les régions traversées par Luca, la vie dans un village, et même pourquoi pas l'habillement des personnages ! Je me suis retrouvée avec un roman certes très simple à lire, mais qui ne m'a rien apporté, ni du point de vue du plaisir de la lecture ni du point de vue des acquis sur le Moyen-âge.
 
Pour ce qui est des personnages, si je me mets à la place de jeunes adolescents, ça colle parfaitement : nous avons Luca, intrépide et courageux garçon, Freize, toujours là pour apporter de l'humour dans les situations les plus délicates, Isolde, pour la touche féminine, le frère Pietro, représentant de l'Ordre secret et mystérieux, et Ishraq, l'exotisme. Pour ma part, ces protagonistes ont su m'amuser sans me convaincre, car en effet je me suis prise au jeu dès que j'ai découvert que le roman était plus axé jeunesse. Mais je n'ai pas non plus été totalement convaincue par ces jeunes gens simples, sans saveur ni recherche.
 
Malgré tous les points négatifs que je rabache dans chacun de mes paragraphes, il faut savoir que cette lecture passe très bien, grâce notamment au style de l'auteur, simple, fluide, et sans extravagance. J'ai pris du temps à lire Hérétiques pour la simple et bonne raison que je n'ai pas eu tellement le temps de m'y plonger beaucoup cette semaine, mais si j'avais eu plus de temps j'aurais très certainement terminé ce premier tome en moins de deux jours.
 
Je pense aussi que je déprécie fortement ce premier tome aussi car je ne suis pas une mordue de romans historiques, ni de livre jeunesse. Vraiment, ces deux éléments rassemblés ne me conviennent pas, et cela vient plus de moi que du livre je pense. J'écris cette chronique car j'ai trouvé beaucoup d'avis semblables aux miens, avec les mêmes reproches à faire au roman, et je trouve essentiel de vous faire partager mes ressentis à ce propos. Mais je tiens vraiment à ajouter que si ce roman vous tente, n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion, car mon avis n'est qu'un avis entre les autres après tout.
 
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas tellement apprécié ma lecture. Même si elle a été simple et rapide, je n'y ai pas pris grand plaisir, pour les simples et bonnes raisons que je n'aime pas les romans historique ni le côté jeunesse qui ressort trop fortement à mon goût. Alors non, je ne le conseille pas à ma tranche d'âge, en revanche il conviendra parfaitement bien à des pré-ados, à partir de dix ou onze ans !
 
Merci encore aux éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi !
 
Livre en ma possession.
14/20

mercredi 6 novembre 2013

Film - Le Colonel Chabert

J'inaugure une nouvelle rubrique, la rubrique Cinéma/Film, avec un film vu en cours : Le Colonel Chabert. Je ne suis pas très bonne en matière de cinéma et je préfère lire des romans, mais ces chroniques de films, qui seront assez exceptionnelles je pense, vont être assez courtes.
Alors c'est parti, et j'espère que cela vous plaira !
 
 
Résumé (du livre)

Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d'Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas ! Enterré sous des morts, le voilà maintenant enterré sous des actes. On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre...

Présentation du film
 
Réalisateur : Yves Angelo
Acteurs : Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Fabrice Luchini, André Dussolier, Claude Rich
Scénario : Jean Cosmos et Yves Angelo
Durée : 110 minutes
Année de sortie : 1994
D'après le roman de Balzac
 
Mon avis
 
 
J'ai lu et plutôt apprécié Le Colonel Chabert de Balzac pour le lycée, dont ce film est l'adaptation. En cours de français, nous avons donc regardé cette adaptation, afin de travailler sur les différences et ressemblances livre/film.
Au final, j'ai préféré le roman au film. J'ai trouvé cette adaptation certes très fidèle, mais manquant un peu de piment, et rendant pâle le roman de Balzac.
 
Le scénario, forcément pas grand chose à dire, étant donné qu'il est à quelques points près le même que celui de Balzac. J'ai trouvé les images très belles et les costumes magnifiques, cela donnait du plaisir à l'oeil. En revanche je n'ai pas aimé l'interprétation des acteurs ou plutôt la tranformation des rôles, si je puis dire, dans l'adaptation. Aussi, quelques longueurs m'ont empêché d'aimer le film, car si dans un livre on peut échapper aux longues descriptions en les lisant en diagonale, dans un film on ne peut pas les manquer.

J'avais beaucoup apprécié l'ancienne épouse de Chabert, la comtesse. Femme forte, déterminée, et manipulatrice, son caractère était très intéressant à découvrir. Dommage pour le film, mais je n'ai pas retrouvé cette fugue en elle ; j'ai plutôt vu une femme triste, malheureuse, pâle, et susceptible. Pour moi, la comtesse rayonnait dans le livre, mais malheureusement elle ne m'a pas fait le même effet dans le livre.
 
Le colonel Chabert est resté fidèle à lui-même, et m'a inspiré la même exaspération que dans le livre. L'interprétation qu'en faisait Depardieu était juste, j'ai peut-être tout de même un point à déplorer... L'acteur n'a pas été forcément bien choisi pour ce rôle, même s'il se fond bien dedans il paraissait un peu invraisemblable dans la peau d'un vieillard diminué par la faim et la souffrance...
J'ai en revanche adoré Derville, l'avoué, joué par Luchini il me semble. Belle prestation d'acteur, j'ai totalement retrouvé l'avoué de Balzac dans le film.
 
Bref, un film qui n'a malheureusement pas tellement su me convaincre. De belles images, de somptueux costumes, de magnifiques décors, mais malheureusement des personnages peu fidèles à l'image que je m'étais fait des protagonistes du roman et des longueurs, beaucoup plus que dans le livre.
 

Un peu de changement pour Les livres de Marie...



Coucou tout le monde ! :)
 
Comme vous vous en êtes certainement aperçus, Les livres de Marie a changé un brin, en prévision de l'hiver. Je voulais des tons plus chauds, qui donnent envie de se réfugier à l'abris de ma couverture avec un chocolat chaud pour lire mes romans et écrire des chroniques. J'avoue, je n'arrivais plus à regarder mon blog sans que je me dise qu'il fallait que je change. Je n'en pouvais plus des tons gris et pâles de l'ancienne bannière, bien que je l'ai aimée à un moment tout de même.
 
Pour vous donner une petite idée, la bannière avant :
 
 
Et la bannière maintenant !
 
Les livres de Marie
 
Voici donc la nouvelle bannière et quelques nouveautés aussi au niveau de la forme de mes chroniques ! Centré, avec les points importants dans une autre police d'écriture. Aussi, le blog s'est légèrement renouvellé, j'en avais marre du Georgia partout alors j'ai combiné avec un Courrier !
 
J'espère que cela vous plaira :) J'ai fait ça en moins d'une heure hier soir, et la rapidité fait que certains détails pourraient être modifiés dans les jours qui viennent. Mais le gros est terminé !
 
Merci pour vos visites, vos commentaires, votre présence, pour tout en fait ♥ Et n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce nouveau Les livres de Marie !
Bisous,
 
Marie

mardi 5 novembre 2013

Un monde pour Clara

Couverture Un monde pour Clara
 
Résumé

2027. En France.
Après une catastrophe nucléaire succédant à tant d’autres, l’écologie est plus que jamais au centre des préoccupations.
Les Enfants de Gaïa est une puissante secte extrémiste qui mêle discours écologiste et spiritualité.
Diane, dont la jumelle Clara est morte suite à cette catastrophe, participe, avec son meilleur ami Léo, à l’une de leurs manifestations anti-nucléaire. Mais la marche pacifique tourne au combat de rue, et Diane, grièvement blessée, tombe dans le coma…
Dix ans plus tard, la jeune fille se réveille. Pendant son sommeil, le monde s’est transformé.
Les Enfants de Gaïa sont à la tête du pays. Ils sont tout puissants. Et ils ont fait de Néo Lutécia, construite sur les ruines de Paris, la cité écologique idéale. Diane y retrouve Léo, désormais lieutenant de la secte. Elle apprend qu’elle est devenue l’icône de la Révolution Verte, une incarnation vivante de Gaïa aux yeux de ses fidèles et découvre un nouveau monde bien loin de celui dont Léo et elle avaient rêvé…
 
Présentation du livre

Titre du livre : Un monde pour Clara
Auteur : Jean-Luc Marcastel
Éditions : Hachette
Format : Grand format
Nombre de pages : 346

Mon avis 

Ce roman, j'en ai entendu parler énormément. Sur les blogs, notamment sur celui de Goutte, de Rivière de mots, qui a écrit une superbe chronique à son propos, et sur celui de Laura, de A l'encre de plume, qui a très bien dépeint ce qu'elle a ressenti durant sa lecture. J'avais donc très envie de m'y plonger. C'est quand j'ai appris que Jean-Luc Marcastel serait présent au salon du livre du Mans où je suis allée en octobre que je me suis rendue compte de l'opportunité que j'avais ! Je suis donc allée voir Monsieur Marcastel, qui s'est avéré vraiment intéressant : ma meilleure découverte masculine du salon. Il m'a magnifiquement dédicacé un exemplaire de Un monde pour Clara.
C'est ainsi que j'ai acquérit ce livre, que j'ai lu la semaine dernière. Et là, wha. J'ai absolument adoré ce roman. Non, ce n'est pas un coup de coeur, mais une excellente, vraiment excellente lecture.
  
L'histoire ne ressemble à aucune autre : Diane, jeune femme à peine sortie de l'adolescence manifestant pour un monde plus propre. Qui se prend une balle anti-émeute. Qui tombe dans le coma. Et qui, quand elle se réveille, dix ans après, découvre un monde totalement tranformé, bouleversé. Les Verts ont pris le pouvoir, instaurant de strictes règles en faveur de l'écologie.
Elle dépeint l'arrivée d'une dictature, la prise de pouvoir non pas par la force, mais par un moyen presque pire : la persuasion et la manipulation. J'ai absolument adoré découvrir avec Diane tous les aspects de la vie écologique d'abord, puis découvrir peu à peu la machination que cache ce monde utopique. Je me suis sentie totalement transportée durant tous le roman ; pas une longueur, pas un passage ne m'a paru ennuyeux ; pas une fausse note, juste du pur plaisir, du pur bonheur.

Je crois que les personnages sont la plus grande réussite d'Un monde pour Clara. Je me suis vraiment attachée à Diane, jeune fille fragile mais déterminée, qui vit en quelque sorte dans l'ombre de sa soeur jumelle décédée Clara. Peu à peu, elle va apprendre à faire ressortir sa propre personnalité, et à ainsi vivre sa vie, pour elle, avec son combat et ses propres choix. Léo, son ami, révélé par la montée des Verts au pouvoir, avait un caractère fougueux et pourtant il paraissait tellement chétif... J'ai aussi adoré le voir évoluer, et ce protagoniste nous montre que les gens peuvent changer du tout au tout en quelques années, mais qui nous enseigne aussi les vraies valeurs de l'humanité. Et puis il y a aussi tous les autres, Xavier, Gaëlle, le docteur, Camille, Annie, Georges, tous ces autres qui subissent le système imposé par une minorité, qui subissent les mesure prises pour la protection de l'environnement, et qui se battent dans l'ombre... Mais, tout de même, un des personnages que j'ai trouvé le plus touchant est Zoé. Son innocence d'enfant donne une grande valeur à ce roman, et nous apprend énormément.

Si je n'ai pas eu de coup de coeur pour le roman dans sa globalité... J'en ai eu un pour la fin. Un gros, même. Quel final splendide, chargé d'émotions... J'en ai été toute retournée. C'était à la fois magnifique et triste, beau et terrible... Cette fin clame la morale du roman, cette morale qu'il faut chercher avant de la trouver, cette morale qui une fois qu'on l'a atteinte n'en finit plus de se crier. Les dernières lignes sont époustouflantes, le revirement de situation incroyable... Je n'en finis plus de vous dire mon étonnement pour ces derniers mots, dernières lignes, dernières pages si belle, si dures. Je redoutais ce final, je l'ai eu, et je l'ai pris en plein coeur, ça je peux vous le dire.

Tout de même, je tiens à marquer toute la portée qu'a ce livre. Il porte une morale absolument magnifique, sur tout ce qui peut amener à une dictature. Il m'a beaucoup travaillée, et apparemment c'était le but de Jean-Luc Marcastel, qui m'a écrit dans sa dédicace : "Pour Marie que j'invite dans Un monde pour Clara afin de rêver et de réfléchir sur ce futur qu'on nous propose...". Pari gagné, suite à ce roman un long questionnement est venu, long mais pas encore terminé. Le futur, oui, l'écologie, oui, mais à quel prix ?

Bref, vous l'aurez compris, un roman que j'ai absolument adoré. Bien qu'il ne soit pas un coup de coeur, j'ai passé un splendide moment, magnifique, avec une fin sensationnelle ♥ A lire, de toute évidence.
 
Livre en ma possession.

18/20

lundi 4 novembre 2013

Le Colonel Chabert

Couverture Le Colonel Chabert
 
Présentation du livre

Titre du livre : Le Colonel Chabert
Auteur : Balzac
Éditions : Flammarion
Format : Poche
Nombre de pages : 205 (avec le dossier)
                                   Environ 80 (sans dossier)
 
Résumé

Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d'Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas ! Enterré sous des morts, le voilà maintenant enterré sous des actes. On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre...
 
Mon avis 
"J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants !"
 
Quand mon professeur de français nous a annoncé que nous allions devoir lire Le colonel Chabert, j'ai fait la grimace. Lire du Balzac, moi ?! Je n'avais jamais découvert cet auteur, et à vrai dire cela ne me manquait pas, d'autant plus que j'avais entendu de très mauvaises expériences balzaciennes vécues par mes proches. Je me suis donc plongée avec réticence dedans, la veille du jour où il fallait l'avoir lu (hum hum, je sais, pas très sérieux ^^). Et j'ai été très agréablement surprise, car sans avoir grandement apprécié ma lecture, elle n'a pas été très laborieuse, et j'y ai pris du plaisir à certains moments.
  
Le roman ne me tentait absolument pas. Un colonel laissé pour mort sur un champ de bataille, revenant et cherchant à récupérer son titre et ses biens, quoi de plus ennuyeux ? En plus le récit se déroule durant la période après Napoléon, période que je n'apprécie pas particulièrement...
L'histoire commence par une scène dans un bureau d'avoué, à Paris. J'avais lu quelques commentaires disant que c'était la scène la plus ennuyeuse et barbante du récit... Et pourtant, je m'y suis mise très facilement. Malgré quelques longueurs, notamment dans les descriptions (on doit avoir cinq fois la même en dix pages d'ailleurs), j'ai trouvé cette frénésie des poussiéreux bureaux parisiens ennivrante, et je me suis vite prise au jeu. A l'arrivée du colonel Chabert dans le bureau de l'avoué, Derville, j'ai eu un peu peur. Ce personnage, le plus important de l'histoire, a conté toooouuuute son aventure : de la bataille d'Eylau jusqu'à son actuelle pauvreté. Au commencement, j'ai trouvé la lecture longue et ennuyeuse, un monologue de cinq pages ne parlant que d'un détail, ça ne me tentait absolument pas... Mais peu à peu, on se prend dans l'histoire de Chabert, jusqu'à s'y intéresser réellement. Certes il y a des longueurs et cette partie n'est franchement pas accessible à tous, mais j'ai bien apprécié le fait que Balzac fasse parler si longuement son personnage.
C'est certainement le milieu du récit qui m'a le plus ennuyée ; les détails juridiques de l'époque, à moins de vraiment être passionné, ce n'est plus tellement intéressant... Même si cette partie est relativement courte, elle m'a paru durer les trois quarts du livre tellement c'était éprouvant. C'est l'arrivée de la comtesse, ex-femme de Chabert qui a tout sauvé, avec sa maison de campagne et son ingénieuse manipulation. J'ai beaucoup aimé ce petit intermède, qui en révélait long sur les personnages, en particulier sur la comtesse (dont j'ai oublié le nom...)
 
Parlons désormais un peu des personnages. Je pense que Balzac voulait que le Colonel Chabert inspire de la pitié ; malheureusement il n'en a rien été pour moi, et ce protagoniste m'a d'aillleurs plus exaspérée qu'il ne m'a émue. J'ai en revanche adoré la comtesse Ferraud (dont je viens de retrouver le nom ^^), son intelligence qui fait d'elle une manipulatrice et une très bonne actrice a totalement su me convaincre. Dommage qu'elle n'ait pas été plus présente dans ce roman ! Mais la palme d'or revient tout de même à l'avoué Derville ; il a un sens du devoir et de la justice qu'il m'a épatée. Il a aussi une réflexion très poussée et des propos vraiment justes en toute circonstance.
 
La fin m'a bien plu, bien que je lui reproche un peu sa rapidité et sa facilité d'exécution. J'ai trouvé l'idée bien trouvée, les personnages étaient ici mis à nu, et j'ai trouvé que les dernières pages mettaient un beau point final à ce récit qu'est Le colonel Chabert.
 
Il y a un point sur lequel je vais un peu m'étaler, car je pense qu'il mérite qu'on s'y arrête. Venant d'un Balzac, je pensais avoir une intrigue excellente, des rebondissements ahurissants, et surtout un récit très bien ficellé. Il n'en est rien en fait, et j'ai trouvé l'intrigue un peu fade et facile. Je m'attendais à beaucoup de descriptions qui servent à quelque chose, mais j'ai eu un roman certes avec de longs passages descriptifs, mais aussi avec beaucoup de dialogue, ce qui ne permet pas forcément un développement intéressant tout au long de l'histoire.
 
Je rebondis aussi là-dessus pour vous faire part de ma surprise durant la lecture de cet écrit. Balzac a la réputation d'écrire des passages descriptifs ennuyeux, sans intérêt, et longs. Certes, les descriptions sont présentes, MAIS elles ne constituent vraiment pas la majeure partie de cette oeuvre ! J'ai même trouvé les dialogues vraiment mis en valeur et les passages narratifs très intéressants. Alors gare aux fausses idées avant de se lancer dans Le colonel Chabert !
 
Bref, un roman que j'ai dans l'ensemble plutôt apprécié. Cela ne restera pas une lecture mémorable, mais une bonne découverte de Balzac, et j'ai d'ailleurs été très agréablement surprise par son style. Tous les clichés sur cet auteur ne sont pas forcément vrais pour cette oeuvre, j'ai donc été heureuse de la lire !
 
Livre en ma possession.

14/20