Marathon livresque sur Club de lecture

Je participe pour la première fois au...

 

Marathon livresque de Club de lecture !

 

Dates :
Vendredi 1er, Samedi 2 et Dimanche 3 Novembre 2013

Objectif :
Il s'agit avant tout d'un challenge personnel...
Il vous suffit de choisir le Marathon de son choix et de venir s'inscrire sur ce post.

Déroulement :
Chacun choisi "son" marathon et la date qui lui convient :
¤ Baby-Marathon = 3h ¤
¤ Semi-Marathon = 6h ¤
¤ Marathon = 12h ¤

Pensez à venir noter vos OBJECTIFS avant de commencer (nombres de livres, titres...)
et votre BILAN une fois le Marathon terminé (titres lus, nombre de pages...).
N'hésitez pas à partager vos impressions, photos...  :)

Pendant le Marathon :
Vous pouvez discuter en live durant les minis pauses de votre Marathon
sur ce post ou dans la zone Chat en bas du forum.
Un moyen sympa de se motiver et de se soutenir  ! ;)

*****

Personnellement, je vais le faire le samedi, mais aussi le dimanche, histoire de bien fêter la fin des vacances ! :) Je m'inscris dans la catégorie Baby marathon, trois heures me convenant amplement.
Je pense terminer/lire...

- Hantés --> 214 pages
- Hérétiques, tome 1 --> 311 pages
- Le coffre et le revenant --> 92 pages

Je vais ainsi pouvoir prendre de l'avance sur mes lectures de novembre, tout en me faisant plaisir ! :)

*****

Et vous ? Le faites-vous ? L'avez-vous déjà fait ?...
Dites-moi tout !

C'est lundi, que lisez-vous ? (27)

 

 

Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par là !

 

Je suis contente, ce sont les vacances, et jai pu lire un peu plus qu'habituellement ! :) Trois livres, ça devient un record pour moi !

 

Ce que j'ai lu cette semaine :

 

 

 

 

Ce que je lis en ce moment :

 

 

Ma vie pour la tienne

Jody Picoult

 

A treize ans, Anna a déjà subi de nombreuses interventions et transfusions afin que sa sœur aînée Kate puisse combattre la leucémie qui la ronge depuis l'enfance. Anna sait qu'elle a été conçue pour être génétiquement compatible avec Kate et qu'elle est son seul espoir. Cependant, lorsqu'on lui demande de faire don d'un rein, l'adolescente refuse. Elle veut disposer librement de son corps et ira jusqu'au bout pour se faire entendre... S'inspirant d'un fait réel sur une " enfant-médicament ", voici un récit choral subtil et profondément humain.

 

Ce que je vais lire après :

 

  

 

Trois SP que je me dois de lire impérativement !

 

Et vous, votre bilan du lundi ? :)

Divergente - Tome 1

Présentation du livre

Titre du livre : Divergente
Tome : 1

Auteur : Veronica Roth

Éditions : Nathan

Format : Grand format

Nombre de pages : 436

Résumé

Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime... ou pourrait la détruire.

Mon avis
 

Ce roman me fait rêver depuis sa sortie, je crois. Tous ces avis élogieux, cette adaptation cinématographique avec la bande annonce totalement alléchante, ce résumé qui donne l'eau à la bouche... Vraiment, c'est un livre que je voulais. Et je l'ai eu ! En bouquinerie, à très peu cher, tout neuf et sans aucune rayure (bon, maintenant il en a, car mon oncle - pour ne pas le citer : Charles - s'est assis dessus... Mais un livre, ça vit, n'est-ce pas ?! ^^). Au final, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, mais je ne qualifierais pas non plus Divergente de "bombe littéraire" ou encore de "révolution livresque". Ma lecture a été excellente, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, mais pour moi, il manquait tout de même une étincelle de folie pour faire de ce livre un véritable coup de coeur.

L'histoire, tout d'abord. Quelques ressemblances avec Hunger games, cette histoire de factions, mais ça s'arrête là. Et puis, de toute façon, je pense que dans tous les livres maintenant, on pourrait trouver une ressemblance avec cette dystopie ! Tris (ou Beatrice, mais avouons-le, son surnom fait plus classe ^^) doit choisir. Rester avec sa famille, ou choisir une autre faction, en surprenant tout le monde, elle-même compris ? Elle passe les tests. Qui révèlent qu'elle est... Divergente. Ce secret peut la tuer, ou la sauver.
J'ai trouvé le scénario très bien trouvé, les rebondissements toujours surprenants, et de ce fait l'ennui jamais possible. C'est un des gros points forts de Divergente : la haute dose d'ation et le suspense qui se maintien tout du long. Veronica Roth nous entraine dans une dystopie pour une fois totalement novatrice, avec une très grande maturité d'esprit puisqu'elle n'a que vingt-deux ans quand elle écrit ce roman. Outre la dimension parfois un peu superficielle des combats ou de l'initiation propre aux dystopies, qui rend aussi le roman plus agréale à lire, Divergente dénonce les faiblesses de l'humanité et apporte ainsi une morale forte, clamant un message qui ne nous laisse pas indemnes.
 
Quelques points de l'histoire m'ont tout de même déçus. A commencer par les bases plutôt instables du livres, et de l'univers instauré par Veronica Roth. J'ai trouvé le monde qu'avait inventé l'auteure assez fragile, notamment à cause de son passé : on en ignore quasiment tout. Il me semble que cela se passe dans un futur Chicago, mais comment en est-on arrivé là ? Qui a imposé l'idée des factions ? Comment est-ce dans les autres villes ? Cette ignorance m'a extrêmement déplu. Nous sommes placés comme les habitants des différentes factions, nous ne savons ni plus ni moins que ce qu'ils savent, mais cela manque réellement au récit. J'aurais aimé que le roman prenne une dimension plus grande, que l'échelle ne soit pas réduite ainsi ! Certes, ce n'est que le premier tome, mais beaucoup d'autre dystopies proposent dès le début des réponses, ou bien des éléments, même vagues, pouvant satisfaire nos attentes. En fait, j'avais presque l'impression que l'auteure elle-même ne savait rien de ce monde dont elle est pourtant la créatrice.

Au début, j'ai eu un peu de mal à commencer... J'attendais que l'intrigue se mette en place, que l'action, la romance, les enjeux viennent, mais ils n'arrivaient pas ! J'ai même du attendre les cent dernières pages pour avoir ces éléments réunis, éléments d'après moi signes d'une bonne dystopie. Je suis peut-être exigeante, mais j'ai besoin d'une romance électrique, qui soit complexe et qui prenne beaucoup de place dans le livre. Là, j'ai été un peu déçue sur ce point-là, car même s'il y avait une histoire d'amour, elle était un peu trop survolée. Je ne ressentais pas ce que ressentait Tris, l'héroïne, et malgré tout mon entrain, je n'ai pas tellement réussi à accrocher... Même si j'ai réellement pris du plaisir à suivre des deux tourteraux dans les derniers chapitres !
Vous l'aurez compris, pour moi Divergente met d'abord en place les éléments avant de donner l'essentiel de ses atouts. J'attends le deuxième tome pour me faire une idée plus précise de la saga, mais il s'annonce excellement bien étant donné que la fin m'a totalement conquise ! (j'en reparle d'ailleurs tout à l'heure ^^)

Je dirais que ce sont les personnages que j'ai le plus appréciés ! Tris est absolument SENSATIONNELLE !!! Tant de maturité émanent de ses propos, tant de courage ressortent de ses actes... On s'attache très rapidement à elle, et c'est plus qu'un plaisir de la suivre au cours de son évolution dans sa faction : une évidence. J'ai aimé le fait qu'elle nous ressemble beaucoup, de part ses réflexions personnelles et ses choix... Quelquefois, j'avais presque l'impression de m'entendre parler ! Le fait qu'elle soit petite, elle aussi, a beaucoup facilité le fait que je me suis attachée à elle ;) (oui, je ne fais pas un mètre soixante...) Quatre m'a aussi beaucoup plu, mais d'une autre manière. Il m'intriguait vraiment, à vrai dire. Son passé était caché et mystérieux, ses pensées obscures et ses actes quelquefois contradictoires. Je n'arrivais pas bien à le cerner, malgré le fait que j'ai terminé le roman totalement conquise par ce beau personnage ! Divergente compte aussi bon nombre de personnages secondaires, qui méritente tout autant d'intérêt. J'ai bien apprécié Will, Uriah, et même Al et Peter ! En revanche, je n'ai pas tellement accroché avec Christina, car son caractère est en général de ceux que j'ai le plus de mal à supporter (dans le genre grande gueule qui dit tout au ce qu'elle pense, quoi...)

J'ai absolument adoré la fin. Quelle explosion d'émotions, de sensations, d'action, de romance ! Vraiment, si la suite se présente ainsi, je suis déjà conquise. Le dernier chapitre est poignant, nous sommes tiraillés entre deux points de vue, entre un acte, un amour en apparence impossible... Les pertes sont nombreuses pour Tris, et j'ai trouvé que rajouter un peu de noirceur dans un paysage un peu trop sécurisé ne lui a pas fait de mal. Même si j'ai été déçue par le fait que ça faisait un peu "Perdu, oublié", j'ai beaucoup aimé qu'elle se confronte à sa propre vie, à sa propre destinée. Les personnages se révèlent ainsi sous leur véritable jour, les personnalités se dévoilent et on apprend encore mieux à connaître chacun des protagonistes.

Alors un dernier petit mot sur la couverture... Au début, c'était la même que celle des Etats-Unis, avec un superbe anneau, un couverture absolument magnifique. Mais là, on a ressorti notre savoir-faire à la française pour concocter un hideux mélange de cercles, de couleurs, et de dessins... La fille de la photographie ne représente absolument pas le roman, ni Tris (qui est blonde), ni personne d'autre d'ailleurs.. Voilà, je suis très déçue par cette couverture. Je pense qu'elle peut certainement plaire à plusieurs d'entre vous, mais personnellement je ne suis absolument pas convaincue.

Bref, une excellente lecture, à l'histoire novatrice, à la plume agréable, et aux personnages sensationnels ! J'ai vraiment aimé ce roman, malgré quelques points négatifs qui m'ont empêché d'aller jusqu'au coup de coeur... Peut-être cela viendra-t-il pour le deuxième tome ?!
 

Livre en ma possession.

17/20

L'ami retrouvé

Présentation du livre

Titre du livre : L'ami retrouvé

Auteur : Fred Uhlman

Éditions : Gallimard (Folio)

Format : Poche

Nombre de pages : 122

 

Résumé

Stuttgat, 1932, Hans Scharz, fils d'un médecin juif, rencontre Conrad von Hohenfels, issu d'une famille aristocrate a l'histoire prestigieuse. Tous les sépare et, pourtant, une amitié naît, exceptionnelle, exigeante. Mais déjà, avec la monté du nazisme, grondent des rumeurs de haine. Hans, exilé aux Etats-Unis, s'éfforcera d'oublier son passé. Un passé qui se rapellera à lui un jour.

L'auteur :

Personnellement, je trouve cette mini-biographie de l'auteur est essentielle pour bien comprendre l'oeuvre, car on retrouve énormément de similitudes entre la vie de Fred et Uhlman et son histoire.

Fred Uhlman est né en 1901, à Stuttgart en Allemagne. Il fait des études de droit à l’université de Tubingen, Freiburg et Munich et devient avocat. Il quitte son pays pour Paris en 1933. Il se marie avec une britannique et s’installe en Angleterre en 1938. Il devient un anglais accompli et un peintre célèbre. Il meurt à Londres en 1985. " L’ami retrouvé " est publié en anglais en 1960 sous le titre original de " Reunion ".

Mon avis
 

J'avais déjà entendu parler de ce livre à maintes reprises, mais je n'avais jamais plongé mon nez dedans pour me faire ma propre opinion. C'est quand un garçon de ma classe me l'a prêté que je me suis décidée à le lire ; comme il avait l'air court et simple, je m'y suis plongée rapidement... Et bien j'ai été plus qu'heureuse de découvrir cette perle, magnifique roman sur l'amitié et sur la montée en puissance d'Hitler qui ne demande qu'à être découvert (et s'il vous plait, pas dans le cadre scolaire !).

 

L'histoire est directement inspirée de la vie de l'auteur (c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis une petite biographie de lui juste au-dessus). Fred Uhlman a vécu la guerre, l'exil, et ses mots en témoignent dans ce texte. Sous forme d'un court roman ou d'une longue nouvelle, il fait naître une amitié contre les normes, la fait éclore, vivre, puis mourir, peu à peu.

 

J'ai trouvé ce récit magique, criant de vérité, de justesse, et de sensibilité. Deux adolescents se recontrent, apprennent à se connaître jusqu'à devenir comme deux doigts d'une main. Mais la montée en puissance du nazisme leur fait perdre tous leurs repères, car l'un est juif, et l'autre vient d'une famille adhérant aux idées hitlériennes... Le début est un peu long et rébarbatif. Hans est un lycéen comme les autres, et pourtant il n'a pas d'amis, sa conception de l'amitié étant différente de celle de ses camarades. Mais, bien vite, l'histoire se corse et devient adictive : Conrad arrive dans la classe de Hans, et les deux adolescents ne tardent pas à devenir amis. A mesure que cette amitié croit, on se rend de plus en plus compte du cadre malsain dans lequel elle grandit, et on commence, avant les personnages, à sentir le vent tourner, et surtout à avoir très peur pour cette jeune amitié. La montée en puissance du nazisme se ressent de plus en plus fortement, au détriment de Hans et Conrad, qui sont de deux familles aux idées et aux catégories sociales totalement opposées.

 

Je me suis posée beaucoup de questions sur la nature des relations enter Conrad et Hans : juste amitié, ou autre chose... ? Jamais on ne le sait, ce qui pose encore plus question au lecteur. Leur amitié est tellement indestructible, tellement magique, qu'elle parait presque irréelle, et au final elle l'est, ou au détriment d'être un fantasme elle meurt... Ces questionnements sur cette relation m'ont beaucoup plu, il y avait un vrai jeu de cache-cache entre les personnages et le lecteur. Dès qu'on croyait avoir résolu "l'énigme" proposée par l'auteur, Uhlman nous oriente vers une autre voie.

 

Hans part bientôt aux Etats-Unis, juste un an après sa rencontre avec Conrad, cette année durant laquelle plus rien n'a été sur pour les Juifs. A cette occasion, l'auteur emploie des mots durs, mais simples ; des mots forts, mais beaux. La lettre de Conrad est poignante et révoltante surtout, on ne peut pas s'empêcher de haïr ce personnage de toutes nos forces. Mais il faut se resituer dans le contexte ; malgré ses "écarts" du contexte familial, Conrad restera toujours le fils de ses parents, un Von Honenfels.

 

C'est après cet exil que le Courrier arrive, des années après ce départ prématuré, il me semble. On accompagne Hans dans sa lecture, sa colère, sa folie aussi, jusqu'à la dernière ligne, où là... Boum. Toutes nos certitudes sont achevées, toutes sont détruites par cette dernière ligne. J'ai absolument adoré cette fin, elle m'a vraiment retournée, elle était poignante, triste, et voulait dire tellement de choses... C'était terrifiant de vérité, on avait envie de se claquer tellement elle cassait tous les jugements que l'on avait élaborés. Wha, cette fin est juste magnifique ♥ Franchement, lisez ce roman, rien que pour ce final ahurissant ♥

 

Ces éloges sont dus à la plume magnifique de l'auteur. Fred Uhlman a un don. Il n'a pas écrit dans sa langue maternelle qui est l'allemand, mais en anglais. Et pourtant... Tout est beau, poétique, simple, clair, poignant, juste, triste, fort... On est totalement envouté par l'histoire de Hans et Conrad, deux personnages qui sont rendus attachants grâce aux magnifiques mots de Uhlman. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour cette plume, elle décrit si bien l'atrocité de la guerre, qui sépare les amis et tue les êtres chers...

 

On pourrait reprocher à ce roman quelques longueurs et périodes d'ennui. Si je dis ça, c'est que j'ai lu plusieurs commentaires reprochant à L'ami retrouvé ce défaut. Il est vrai que le début met beaucoup de temps à démarrer, et qu'on risque de s'y ennuyer quelque peu ; personnellement ça n'a pas raté, j'ai eu quelques moments où j'ai trouvé que le temps s'étirait un peu trop à mon goût. Mais, quelques pages passées, on se rend bien vite compte que ces longueurs sont nécessaires au roman : elles imposent un cadre au récit qui structure toute l'histoire jusqu'à la fin du livre. Alors le roman vaut vraiment le coup d'être découvert, malgré ce défaut qui pourrait en facher certains !

 

J'ai peut-être un point négatif à déplorer... La longueur. L'ami retrouvé n'est pas assez long ! Il est tellement magnifique que j'aurais aimé qu'il fasse quatre cent pages, mais bon... Cela rajoute aussi du charme à cet écrit. Tout de même, quelle déception de ne pas en savoir plus, de ne pas avoir en détail chaque jour de l'amitié de Hans et Conrad...

 

Bref, un roman que j'ai absolument adoré. C'est une magnifique découverte, un bijou que j'ai eu tort de ne pas lire avant. Les personnages, la plume, l'histoire, tout est fabuleux. la preuve... Le seul reproche que j'ai à lui faire est qu'il n'est pas assez long ! Lisez-le en tout cas, il en vaut vraiment la peine ♥

 

Livre emprunté.

17/20

 

Un amour de geek

Présentation du livre

Titre du livre : Un amour de geek

Auteur : Luc Blanvillain

Éditions : Le livre de poche Jeunesse (Plon)

Format : Poche

Nombre de pages : 209

Résumé

Thomas est un geek. Un quoi ? Un geek. C'est-à-dire un nolife qui fragge comme il respire, slappe les cheaters et bizute les noobs. Si vous n'y comprenez rien, c'est que vous êtes un pauvre parent, perdu dans la réalité. Mais si, comme Thomas, vous passez vos nuits devant l'écran à dégommer des crâs, à assiéger les donjons d'Azeroth, à diriger des guildes, vous savez ce que vivre veut dire. Dans son monde Haute Définition, Thomas échappe aux êtres désagréables qui grouillent " in real life " : les nazes du lycée, l'odieux Latreille, Mme Friol, la prof de français fan de gros bouquins bourrés de descriptions. II supporte même ses parents, leurs gratins bios et sa petite soeur Pauline. Alors ? Où est le problème ? Le problème, c'est Esther dont Thomas est bêtement tombé amoureux. Esther qui voltige sur le dos des chevaux, aime la lumière dans les arbres et rêve de vrais voyages. Esther qui déteste les ordinateurs et ne sortira avec lui que s'il cesse d'être un nolife et jure de ne plus s'approcher d'un écran. Thomas relèvera-t-il l'impossible défi ?

Mon avis
 

J'avais entendu bon nombre d'avis positifs sur ce roman, qui le décrivaient comme agréable et sympathique à lire . Je n'étais pas tellement emballée au premier abord à vrai dire, car j'avais lu la première page et j'avais remarqué l'omnisprésence du "langage geek". C'est en fait la présence de Luc Blanvillain au salon du livre du Mans qui m'aura convaincu de l'acheter, et de le lire... Au final, j'ai bien fait d'être allée voir l'auteur, car je ne regrette en (quasiment) rien ma lecture !

Je vais parler un peu de la première page, qui m'a tant appeurée au tout début de ma lecure. Kicker, campeur, team killer, frag, cheater... Vous connaissez, ça ?! Moi pas, et le seul terme que je reconnaissais dans cette marée de nouveaux mots était "geek". Bien partie, Marie X)
Au fur et à mesure que les pages se tournent, on remarque que ces mots-alliens sont remplacés par des mots "normaux", si l'on peut dire ça de cette manière. Donc pas de panique, le langage geek est en fait juste présent au début pour rappeler que Thomas, le héros, est accro aux jeux vidéos, et pour poser ainsi un cadre atypique et novateur pour une romance.

L'histoire s'annonce comme une petite histoire d'amour fraîche et sympathique, toute faite pour les vacances... C'est vrai en partie, mais j'ai envie de dire que ce n'est que la face visible de l'iceberg ! En fait, Un amour de geek parle des problèmes familiaux, des liens sociaux et familiaux, des questions amoureuses des adolescents, bref, beaucoup de questions problématiques sont abordées, avec une résolution toujours drôle et originale. Luc Blavillain amène bien souvent des éléments de réponse loufoques et déjantés, qui rendent le livre encore plus frais et agréable à lire !

Le récit en lui-même est très bien construit : on commence par une addicition aux jeux vidéos, pour passer par une histoire d'amour pleine de sacrifices et une vie familiale pas toujours facile, et pour terminer par... Vous verrez :) Les péripéties sont bien présentes, les rebondissements aussi, et l'ennui n'est pas permis ! Pas de longueurs, sauf peut-être au tout tout début, le temps d'installer l'histoire, un panelle de sujets abordés vaste et intéressant... On suit les histoires des personnages avec plaisir et délectation, et tout le long du roman, on attend avec impatience de savoir la suite. De plus, je salue l'originalité de Luc Blanvillain pour son scénario, absolument renversant ! Sur ce point-là, un presque tout bon !

Car oui, j'ai quelque chose qui m'a un peu déçue au niveau de l'histoire... Le fait que la globalité soit peut-être un peu survolée, que les divers éléments de l'histoire n'aillent pas assez loin. Bien sur, tout les éléments sont là pour faire de Un amour de geek une excellente romance, légère et agréable, mais peut-êre un peu trop fragile. Les diverses thématiques abordées sont toutes intéressantes, mais certaines manquaient de précision et d'aboutissement. Ce n'est pas tellement important, car c'est une romance, mais je pense que dans un livre un peu moins léger et plus sombre, ce point-là aurait été à remarquer.

J'ai aussi eu un seul petit problème au niveau de l'attachement aux personnages. Le roman étant plutôt court, il est assez difficile de s'y attacher, même si je pense qu'ils auraient pu être très intéressants à travailler. Certes, Un amour de geek n'est, au fond, pas totalement basé sur ça, mais j'aurais tout de même apprécié avoir un profil plus creusé, notamment au niveau de Esther, Thomas, et Pauline. Même s'il manquait cette partie de l'histoire et que j'ai été un brin déçue, j'ai tout bonnement adoré le personnage du père de Thomas. Musicien loufoque aux idées tordues, qui veut toujours bien faire (sans jamais faire bien), il m'a beaucoup fait rire. Ses soirées "jeux de société", son amour aveugle pour sa femme, sa proposition de "voyage"... Bref, ça a été mon personnage préféré !

La couverture est sympathique, et elle reflète bien le livre. Le titre est coloré, avec une police d'écriture moderne, les couleurs sont fraiches et agréables à la vue, le cable se transformant en coeur est très représentatif du roman... Je peux vous le dire, ça donne envie :)

Bref, un roman léger, agréable, et accessible, avec tout de même une dimension un peu plus grave, qui donne de l'originalité au livre tout en le rendant addictif. Nous sommes transportés au coeur des problèmes des Poupinel, pour notre plus grand bonheur j'ai envie de dire !

Livre en ma possession.

16/20

La petite dédicace de l'auteur, drôle et sympathique :)

Les nouveaux venus de ma pal...

 

Coucou tout le monde :)

 

Je n'avais rien à vous présenter le week-end dernier, alors que normalement je fais toujours ce rendez-vous en fin de semaine. Mais, lundi, plusieurs nouveautés sont arrivées, que je vais vous présenter dès maintenant ! :)

 

SP Gallimard Jeunesse :

 

Merci à Gallimard pour cet envoi ! Il ne me tente malheureusement pas tellement, mais j'espère tout de même qu'il va me plaire.

 

 

Achats bouquinerie : 

 

Deux livres achetés un peu par hasard, mais j'en suis très contente, car je voulais absolument les lire ! En plus, je n'en ai pas eu pour très cher...

 

Alors à chaque fois que je le voyais dans une librairie, je me disais qu'il fallait absolument que je l'achète. Mais je n'en ai jamais eu l'occasion. Au final, quand j'ai vu qu'il était en grand format ET à un prix dérisoire, je l'ai pris :)

 

 

Je vais ENFIN savoir de quoi tout le monde parle avant de voir le film ;) Ce premier tome est tout neuf, et la couverture est parfaite, sans rayures, ce que je trouve assez exceptionnel pour de l'occasion.

 

 

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 Si vous les avez lus, qu'en avez-vous pensé ?

C'est lundi, que lisez-vous ? (26)

 

 

Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par là !

 

Seulement un roman de lu, je commence à m'y habituer... Mais il était plutôt gros ! :) Et en plus, je l'ai bien aimé...

Sincèrement, je ne pense pas lire tellement plus cette semaine, entre les invitations diverses et les visionnages de Sream dans des maisons presque hantées (Estelle... !!)... Je ne dors pas beaucoup en ce moment, et je ne lis pas non plus des masses à vrai dire X)

 

Ce que j'ai lu cette semaine :

 

 

 

Ce que je lis en ce moment :

 

 

Un amour de geek

Luc Blanvillain

 

Thomas est un geek. Un quoi ? Un geek. C'est-à-dire un nolife qui fragge comme il respire, slappe les cheaters et bizute les noobs. Si vous n'y comprenez rien, c'est que vous êtes un pauvre parent, perdu dans la réalité. Mais si, comme Thomas, vous passez vos nuits devant l'écran à dégommer des crâs, à assiéger les donjons d'Azeroth, à diriger des guildes, vous savez ce que vivre veut dire. Dans son monde Haute Définition, Thomas échappe aux êtres désagréables qui grouillent " in real life " : les nazes du lycée, l'odieux Latreille, Mme Friol, la prof de français fan de gros bouquins bourrés de descriptions. II supporte même ses parents, leurs gratins bios et sa petite soeur Pauline. Alors ? Où est le problème ? Le problème, c'est Esther dont Thomas est bêtement tombé amoureux. Esther qui voltige sur le dos des chevaux, aime la lumière dans les arbres et rêve de vrais voyages. Esther qui déteste les ordinateurs et ne sortira avec lui que s'il cesse d'être un nolife et jure de ne plus s'approcher d'un écran. Thomas relèvera-t-il l'impossible défi ?

 

C'est un roman que je me suis fait dédicacer au salon du livre du Mans, qui s'annonce comme étant une petite histoire bien sympathique pour les vacances :)

 

Ce que je vais lire après :

  

Si tout se passe bien, je les lirai cette semaine :) Enfin, j'espère...

 

Et vous, votre bilan du lundi ? :)

Big easy

Présentation du livre

Titre du livre : Big easy

Auteur : Ruta Sepetys

Éditions : Gallimard Jeunesse

Format : Grand format

Nombre de pages : 439

 

Résumé

Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...

Mon avis
 

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi absolument délicieux !

 

Je connaissais Ruta Sepetys pour avoir lu d'elle son best-seller et premier roman, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre. Histoire magnifique, plume sensationnelle, personnages attachants ; bref, je n'ai pas besoin de m'étendre pour vous dire que j'ai été totalement charmée. Quand, il y a quelques semaines maintenant, j'ai reçu un colis Gallimard dans ma boîte aux lettres, j'étais toute excitée, et d'autant plus quand j'ai découvert l'objet de l'envoi... Le deuxième roman de Ruta Sepetys ! Vraiment, j'ai été plus qu'heureuse de le recevoir en épreuves non corrigées ! Et je peux dire que je n'ai pas été déçue... J'ai absolument adoré ce roman, et Ruta Sepetys ne finit pas de me surprendre !

 

J'ai beaucoup apprécié le cadre du roman ; nous sommes à la Nouvelle-Orléans, dans les années 50. C'est une période que je connaissais assez mal, et un coin sur lequel mes connaissances étaient quasi-nulles, j'ai pu ainsi découvrir toute une part de l'histoire dans Big easy. L'ambiance était délicieuse dans le Quartier français, et j'ai tout de suite été séduite par les divers lieux et personnages qui nous sont présentés. Je me suis vraiment amusée en lisant ce roman, j'ai presque eu l'impression d'être projettée dans les années 50, aux côtés de Josie, qui tente tant bien que mal de se dépêtrer de tout un tas d'ennuis.

 

L'intrigue était très riche, et m'en a fait voir de toutes les couleurs ! Un meurtre, une affaire douteuse avec la mafia, de la romance, aussi... Un cocktail pétillant rassemblant tous les éléments pour faire de Big easy un excellent moment de plaisir et de détente. J'ai beaucoup apprécié le fait que le livre ne se concentre pas que sur une seule intrigue ; il en traite plusieurs à la fois, et aux plus anciennes en passe d'être résolues se rajoutent d'autres bien plus compliquées à démêler pour Josie. Ca bouge, ça tourbillonne, on s'étonne, on s'amuse, on rit... Ruta Sepetys nous présente ici un deuxième roman bien différent du premier, avec toujours plus d'action, d'intrigue, et d'amour !

 

Les personnages étaient fabuleux, même si peut-être un peu nombreux. J'avoue qu'au début, j'étais légèrement perdue : des noms sont lâchés, et il faut s'y accoutumer très vite, de peur de ne pas comprendre la suite ! Même si, au final, je m'y suis très bien faite, l'entrée dans l'histoire demande un petit temps d'adaptation. Je me suis dès les premières pages à Josie, jeune fille déterminée, courageuse, et impressionnante de maturité, notamment dans ses choix concernant sa mère. J'ai adoré son caractère, tout en paraissant très sage elle gardait un brin de folie qui mettait un peu de piment dans le livre. J'ai aussi beaucoup apprécié ses amis, Patrick, Charlie, Willie, et surtout Jesse, mais aussi ses ennemis, comme sa mère ou Cincinnati.

 

Ce que j'ai aussi beaucoup aimé aussi, c'est que Ruta Sepetys n'a pas laissé place à la facilité dans son roman. Les personnages ont tous un passé ou un présent difficile, et nous sommes projettés dans un monde assez dur, fait de prostitution, d'argent trafiqué, et de personnages peu recommandables. Cela m'a vraiment permis de m'attacher à Josie, le fait qu'elle soit fille de prostituée et qu'elle veuille s'en sortir m'a vraiment émue, et j'ai été bouleversée par son histoire.

 

Ce roman est, en plus, bourré d'humanité. C'est dingue. Alors qu'on a l'image d'une prostituée superficielle, brutale, et grossière, Ruta Sepetys nous donne à voir des femmes attachantes, sympathiques, protectrices, délicates et maternelles envers Josie. Quand on veut absolument croire que la mère de Josie se prostitue car elle a besoin d'argent pour élever sa fille, l'auteure crie en fait que c'est seulement une mère qui n'en a rien à faire de sa descendance. Elle brise des clichés sans retenue, presque avec cruauté parfois, et dépeint ainsi la vraie réalité du monde. J'ai adoré.

 

La fin était terrible, j'ai été toute retournée d'avoir terminé ma lecture. Non, ce n'est pas un final shakespearien, ou l'héroïne meurt et où tout le monde est tué, mais c'est un final où on se rend compte qu'il va falloir laisser les personnages là où ils en sont, et les quitter pour qu'ils volent de leurs propres ailes, sans nous. Je pense que c'est ça qui a été le plus dur, devoir partir de Big easy, et faire mes adieux à Josie, Jesse, et à tous les autres. Cela m'a vraiment brisé le coeur de devoir sortir de ce roman... Preuve qu'il est absolument magique ♥

 

Bref, Big easy est un livre totalement addictif, qui m'a délicieusement fait voyager dans le temps grâce à ses personnages fabuleux et à sa plume magique. Courez l'acheter en librairie !

 

Livre en ma possession.

18/20

 

C'est lundi, que lisez-vous ? (25)

 

 

Nous sommes lundi, c'est l'heure du C'est lundi, que lisez-vous ?,  rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures. Pour plus d'informations, c'est par là !

 

Bon, là, pas d'excuse. C'est absolument MINABLE. J'ai eu tout mon dimanche après-midi pour lire, et... Rien. Non, je n'ai lu qu'un livre, et encore il était déjà à moitié terminé. La honte. En plus, je suis dans un gros pavé, ce qui ne va pas arranger mon rythme de lecture déjà affreusement réduit...

 

Et pourtant pas de famine livresque, je vous rassure, étant donné que j'ai du faire dix nouvelles acquisitions cette semaine, entre une séance de dédicace de Douglas Kennedy à Angers et le salon du livre du Mans samedi... De belles recontres, mais je suis épuisée, et j'ai hâte que les vacances arrivent ;)

 

Ce que j'ai lu cette semaine :

 

 

Au moins, cette lecture a été bénéfique : pour mon challenge Trois classiques par mois, j'en suis à 2/3 pour octobre, et ce rien qu'à la moitié du mois ! :) En plus, j'ai passé un bon moment !

 

Ce que je lis en ce moment :

 

 

Années 50 à La Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, dix-sept ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir.
Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette ville, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusette. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien.

 

Bon, je ne suis pas rendue pas loin, mais pour l'instant j'ADORE ! L'ambiance de la Nouvelle-Orléans dans les années 50, les personnages, et surtout Jo, lectrice acharnée que pourtant la vie n'a pas épargnée... Une excellente lecture que j'espère terminer pour le 17 octobre, date de sortie du bouquin (mais ne rêvons pas trop ^^) !

 

Ce que je vais lire après :

  

Un SP (que j'ai d'ailleurs depuis deux ou trois mois déjà...) et un livre acheté au salon du livre du Mans ce week-end, qu'il me tarde de lire (et en plus, il a l'air assez rapide et simple à lire - tout ce qu'il faut pour alimenter un peu le blog !).

 

Et vous, votre bilan du lundi ? :)

La petite Roque

Présentation du recueil

Titre du recueil : La petite Roque

Auteur : Maupassant

Éditions : Albin Michel / Le livre de Poche

Format : Poche

Nombre de pages : 190

 

Résumé

La Petite Roque : une fillette violée et étranglée dont le facteur d'un village comme les autres découvre le cadavre lors de sa promenade matinale. "Quel gredin a bien pu faire un pareil coup dans ce pays-ci ?" Qui sait ? Tout le monde est capable de ça. Tout le monde en particulier et personne en général. La folie chez Maupassant frappe où elle veut, quand elle veut. Et ce, pour notre plus grand bonheur de lecteurs.

Mon avis
 

Je lis en ce moment, vous le savez, plusieurs classiques pour le fameux défi que je me lance : lire trois classiques par mois. J'en suis à deux pour le mois d'octobre avec Le message d'Andrée Chedid et celui-ci, La petite Roque, recueil de nouvelles que j'ai pris du plaisir à lire, mais qui ne m'a pas non plus totalement convaincue.

 

La petite roque :

 

Nous nous retrouvons en plein coeur d'une intrigue policière alléchante, avec des personnages tous plus suspects les uns que les autres. La victime ? La petite Roque, jeune fille à l'aube de devenir femme, violée et étranglée dans une forêt. Nous assistons ici à la folie, aux remords d'un homme, qui vont le pousser à bien terribles actes à la fin de la nouvelle. Ce fut une excellente découverte, j'ai véritablement frissonné durant ma lecture ! Maupassant écrit magnifiquement bien et jongle avec les mots comme personne ; de plus il nous sert une intrigue captivante avec des personnages mystérieux et un meurtrier à trouver. Un sans faute !

 

L'épave :

 

Ce roman nous transporte, comme son nom l'indique, sur l'épave d'un bâteau, où vont se retrouver coincé, une nuit de nouvel an, une famille d'anglais et un inspecteur de la marine il me semble. Un amour va naître de ces quelques heures passées dans la panique et la souffrance, malheureusement non réciproque. J'avoue ne pas tellement avoir trouvé le sens de cette nouvelle ; pour du Maupassant j'ai été déçue, elle était trop simpliste et courte. De plus, le drame dépeint ici n'en était pas vraiment un... Une déception !

 

L'ermite :

 

J'ai tout bonnement adoré cette nouvelle, mélange d'inceste dissimulé et de galipettes qui ont mal tourné. Elle dépeint très bien la folie et la frivolité humaine, qui peuvent parfois se retourner contre l'inconscient personnage, comme c'est le cas ici. Ne pas jouer avec le feu, telle est la morale de L'ermite !

 

Mademoiselle Perle :

 

Là, petite déception pour cette nouvelle. Maupassant installe un cadre angoissant ; en pleine réunion de famille, un chien qui hurle à la mort et des coups frappés par on ne sait qui à la porte. Pourtant, il ne l'utilise qu'à peine pour la suite de son histoire, ce qui me parait totalemen absurde car il brise l'ambiance qu'il avait pris soin d'installer. Au final, on se retrouve avec une nouvelle presque baclée, qui avait pourtant bien commencé, mais dont l'évolution ne m'a pas convaincue du tout. Aussi, le mélange de différents éléments (amour, fantastique, réunion de famille...) ne m'a pas emballé du tout.

 

Rosalie Prudent :

 

Wha, wha wha. Rosalie Prudent est une nouvelle absolument incroyable. Parler d'infanticide au XIXème siècle, mission quasi-impossible, mais pourtant Maupassant relève le défi avec génie, et nous transporte au coeur d'une histoire remplie d'enchainements malheureux, qui aboutissent à un final spectaculaire. Elle m'a aussi un peu fait penser au Parricide du même auteur, lu en cours de français. Vraiment, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle, et je pense que c'est une des plus abouties du recueil, avec L'ermite et La petite Roque.

 

Sur les chats :

 

J'aimerais seulement pouvoir dire ces mots.

Sans intérêt.

Mais, dans votre intérêt, si je puis dire, chers lecteurs, cela ne nous avance pas à grand chose de le savoir.

Sur les chats est une nouvelle censée être angoissante, avec une fin pourtant heureuse. Personnellement, je n'ai pas trouvé l'alliage de fantastique, de perversité, et de voyage très concluante, en effet j'en suis presque venue à arrêter ma lecture à quelques lignes de la fin, tellement j'ai trouvé ce récit non-abouti.

Du Maupassant décevant, ça existe aussi, et cette nouvelle en est la malheureuse preuve...

 

Madame Parisse :

 

Quelle idée folle de Maupassant ! Pour les retrouvailles de deux amants, l'un fait fermer totalement la ville, afin d'éviter que le mari de l'autre rentre et découvre la surpercherie. C'est une histoire d'amour fabuleuse, doublée en plus d'une morale et d'un questionnement à coupr le souffle : jusqu'ou peut-on aller en amour ? Vraiment, j'ai été conquise par ce court récit, je ne m'attendais pas à trouver nouvelle d'une telle modernité dans ce recueil.

 

Julie Romain :

 

Sympathique nouvelle, mais pas tellement de recherche, que ce soit au niveau du style, ou au niveau de l'intrigue (d'ailleurs, il n'y en a quasiment pas). Moderne, c'est évident, car je pense que le questionnement est bien toujours d'actualité, mais assez ennuyeux et inintéressant.

 

Le père Amable :

 

Il s'agit d'un mariage opposant le père et le fils. Le père refuse de marier le fils, le fils fait pression pour obtenir l'approbation du père. Une belle problématique, qui aurait pu être totalement addictive si Maupassant n'avait pas eu l'idée de faire mourir un de ses personnages en cours de route. De plus, on n'a pas tellement d'indication sur les personnages, ils restent tous assez mystérieux et flous. L'attachement est de ce fait difficile, et je n'ai pas tellement accroché. Aussi, cette nouvelle est très longue pour ce qu'elle contient, et je pense que trois pages auraient amplement suffit pour conter le récit du Père Amable. En revanche, j'ai bien aimé la fin, assez séche et brêve.

 

Bref, un recueil de Maupassant que j'ai bien apprécié, mais j'ai tout de même trouvé certaines nouvelles non abouties, voir bâclées, un problème, surtout pour un auteur de cette renommée. Mais n'oublions pas non plus que Maupassant a quand même, en seulement dix années de sa vie, laissé un patrimoine immense : trois cent nouvelles et trois romans, qui font sa notoriété aujourd'hui.

 

Livre en ma possession.

 

 

Les nouveaux venus de ma pal - Spécial !

 

Coucou tout le monde :)

 

Aujourd'hui, un Les nouveaux venus de ma pal très spécial... Je vous laisse découvrir pourquoi :

- Dédicace de Douglas Kennedy à ANGERS (oui, oui, à Angers, chez moi !!!)

- Salon du livre du Mans (qui se poursuit d'ailleurs jusqu'à demain)

 - Envie impulsive de dépenser, dépenser, dépenser de l'argent seulement en livres

- Et aussi deux prêts !

Et en gros, ça donne dix livres payés de ma poche, de belles recontres que je n'oublierai pas, et pas mal d'entrées dans ma pal ♥

 

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Dédicace de Douglas Kennedy à Angers :

 

Je ne me suis pas privée, et j'ai pris mon courage à deux mains pour me taper une heure et demie de file d'attente dans la librairie Richer. Je suis revenue chez moi fatiguée et d'humeur exécrable, mais avec une superbe dédicace du grand Douglas ! :) En tout cas, merci Estelle d'être venu avec moi !!

J'ai donc acheté Cinq jours, son dernier roman, paru le 3 octobre il me semble :

 

 

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Salon du livre du Mans :

 

Je l'attendais, je l'attendais, et le voilà arrivé : le salon du livre du Mans. Au programme : la crème des auteurs français ! J'ai vu tous ceux que je voulais et même plus, car j'en ai retrouvé certains qui n'étaient pas au programme, pour mon plus grand bonheur !

 

Quelques photos de mes achats, avec en arrière fond ma bibliothèque :

 

 

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13h : j'arrive. Je fais un rapide tour du salon, assez petit, pour mon plus grand bonheur car je n'ai pas du tout l'habitude des salons. Les auteurs n'étant pas encore arrivés (tous en pause déjeuner :p), j'ai été ravie de pouvoir flaner quelques dizaines de minutes avant d'entamer les dédicaces !

 

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13h30 : je vois Anne Plichota et Cendrine Wolf qui s'installent, et ni une ni deux je me jette sur elles pour leur faire dédicacer Susan Hopper. Je n'avais malheureusement que moyennement apprécié Oksa Pollock, mais elles m'ont assuré que Susan Hopper était plus sombre, et qu'il s'adressait à un public plus mature, donc qu'il me plairait sans doute plus ;) Ce sont deux auteures très agréables, qui aiment papoter et qui ont des choses à dire ! J'ai vraiment adoré leur parler, et mon salon a bien commencé :) En plus, elles écrivent vraiment trop bien :O

 

 

 

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Ensuite, je me dirige vers le stand où est installée Hélène Grémillon, auteure de Le confident, roman plébiscité par la blogo. C'est une très belle femme, discrète mais sympathique ! J'ai eu beaucoup de plaisir à la rencontrer. Elle m'a donc dédicacé Le confident ! Et, au passage, ses yeux sont juste MA-GNI-FIQUES.

 

 

 

 

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Puis, je passe devant Marie Pavlenko, auteure de Le livre de Saskia et de La fille-sortilège, deux romans que je connaissais de nom pour les avoir vus sur différents blogs sans qu'ils ne retiennent mon attention. J'ai au final commencé à discuter avec l'auteure, qui est absolument adorable, gentille, drôle, et pleine d'entrain. Ce fut ma meilleure découverte féminine du salon ! Elle m'a donc présenté ses deux livres que j'ai acheté, puis m'a donné des conseils pour ma future orientation, qui vont m'être très utiles j'en suis convaincue. Vraiment, une auteure en or, merci Marie ! ♥ En plus, ses dédicaces sont magnifiques avec les tampons !!

 

 

 

 

 

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Après avoir flané encore un peu, je vois Luc Blanvillain, auteur de Un amour de geek. Notre rencontre fut très brêve, car c'est je pense un auteur timide, bien que très agréable ! Mais bon, je ne lui en veut bien sur pas, car il reste vraiment très gentil :) Sa dédicace m'a bien fait rire !

Ajout le 13/10/2013 : Il semblerait en fait qu'il n'est pas du tout timide, mais qu'il avait juste froid, comme il l'a précisé à la suite de cet article ! :) Ce qui est compréhensible étant donné que le salon du livre du Mans se déroule... Sous chapiteau !!! Donc non chauffé...

 

 

 

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Par la suite, je vois Christine Féret-Fleury, que j'ai eu beaucoup de mal à trouver à vrai dire X) J'ai du refaire au moins trois fois le stand de Doucet Jeunesse ! C'est un auteure agréable, mais nous n'avons à vrai dire pas beaucoup parlé. Je pense que je ne garderais qu'une "trace" de notre rencontre, pour faire un petit jeu de mot :)

C'est drôle, car je n'avais jamais vu que son livre était sorti, alors que c'est tout de même une parution Black moon... Manque d'attention de ma part, ou manque de médiatisation du roman ? Je ne sais pas, mais je compte bien passer un bon moment avec La trace :)



 



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Après ma brêve entrevue avec C. Féret-Flery, je vois... Je vois...

JEAN-LUC MARCASTEL !

Je me précipite sur son stand, sourire au lèvres, car c'est l'auteur bien connu de Un monde pour Clara, que je rêve de lire :)

C'est ma meilleure découverte (masculine cette fois-ci ^^) du salon. Déjà, il me serre la main quand j'arrive, on discute loooonguement, il me parle avec passion de son livre et de son métier, et a même un petit mot pour ma maman :) Vraiment, c'est un auteur que j'ai adoré rencontrer, il me laisse le souvenir d'une personne pleine de vie, passionnée par son métier, et surtout très communicative ! Déplacez-vous rien que pour le voir dans un salon, il en vaut vraiment, vraiment la peine :D

Par contre, j'ai honte, en plus de sa belle dédicace avec des lettres moyennageuses, il m'avait fait un superbe dessin au tampon, en relief, vert, magnifique, que j'ai oublié de prendre en photo... Je pense que le cliché viendra avec ma chronique du roman. Et en plus, la photo de la dédicace est à l'envers...

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Juste après, grande réflexion personnelle : acheter, ou ne pas acheter La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt. Le livre ne me tentait pas plus que ça, mais j'avais l'occasion de l'avoir, et en plus dédicacé. C'est au final un texto de ma grand-mère m'annonçait qu'elle participerai financièrement à mes achats qui m'a convaincu. Merci grand-mère !!! :) J'ai donc acheté en plus ce roman. Mais attention, ce n'est pas encore terminé...

Je ne montre pas de photo de la dédicace que j'ai eu de la part de Grégoire Delacourt. En effet, elle est assez personnelle, et je préfère la garder pour moi :) Désolée, chers lecteurs ! En tout cas, sachez que Delacourt est un auteur hilarant, au second degré tout le temps X) 

 

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Au tout début du salon, une jeune femme m'a interpellé en me demandant si j'aimais le fantastique. Elle m'a ensuite présenté son roman, La croisade des carpates, écrit à quatre mains avec sa maman. J'ai trouvé l'histoire vraiment intéressante, et le livre étant peu connu, je me suis dit que ça pourrait être une bonne découverte pour le blog, vous, lecteurs, et moi-même. De plus l'auteur "vendait" vraiment bien sa marchandise, et on sentait qu'elle était passionnée par ce qu'elle faisait. En revanche, je ne savais pas si financièrement ça allait suivre... Mais grâce à ma grand-mère, j'ai finalement pu l'acheter et me le faire dédicacer ! :D

 

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 Ce fut donc mes quelques heures aux Mans, je suis repartie avec les bras chargés de livres et une très bonne impression ! J'y retournerai, c'est sur ;) Ma maman n'était pas très emballée à l'idée d'y aller, mais pourtant elle a bien apprécié l'après-midi, à part le déjeuner sandwiche qui n'a pas paru à son goût (n'est-ce pas maman ?! ^^). Et elle est même prête à y retourner l'année prochaine ! De plus, j'ai fait tous ces auteurs en seulement deux heures et demie. C'est très rapide, et ce n'est pas la peine d'y aller toute la journée si vous n'êtes pas totalement disponibles. Vous avez largement de quoi faire en deux heures !

 

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Remerciements particuliers à :

 

• Ma maman, pour m'avoir accompagné au salon, pour avoir payé le péage, son entrée, et un de mes livres :) Pour sa bonne humeur et sa sympathie durant toute l'après-midi, et pour le fait qu'elle comprenne largement ma passion !

 

• Mes grand-parents, qui comme je l'ai dit plus haut furent d'un grand secours, car grâce à leur participation à mes achats j'ai pu m'offrir deux livres en plus de ce que j'avais prévu d'acheter :) Merci !!!

 

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 Mais aussi deux prêts :

 

 

 

Merci à deux Maxime pour le prêt de ces romans ! :)

 

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 Si vous les avez lus, qu'en avez-vous pensé ?