Titre du livre : La ferme des animaux
Auteur : George Orwell
Éditions : Gallimard (Folio)
Format : Poche
Nombre de pages : 151
Résumé
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décide de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.
Mon avis
Notre professeur de français nous a fait acheter La ferme des animaux à peine un mois avant la fin des cours, et, en bonne fainéante que je suis, je m'étais dit que j'allais le lire pendant les vacances d'été. Voilà donc chose faite, et, au final, ce classique, très moderne dans son genre, m'a beaucoup plu !Resituons-nous dans le contexte...
L'histoire était assez révolutionnaire. Nous sommes durant la seconde guerre mondiale, où le nazisme et le communisme sont à leur apogée. George Orwell prend alors sa plume pour transformer faits réels en fiction et dénoncer ainsi les régimes totalitaires. C'était une prise de risque énorme, et impensable. En faisant parler des animaux, il se met à l'abris d'éventuelles représailles et ainsi délivre son message, son opinion. Ainsi, la lecture peut se faire au premier degré, où les animaux restent animaux, ou au second degré, où là on reconnaît de grosses similitudes entre réalité et fiction. Je suis impressionnée, épatée par l'idée qu'a eu l'auteur de créer une ferme révolutionnaire.
L'attachement pour les personnages était difficile étant donné que ce sont des animaux. J'ai toutefois beaucoup aimé Douce, jument perspicace qui vit dans la crainte de ses dirigeants. Malabar, au contraire, m'a paru un peu trop naïf, et je ne l'ai pas vraiment apprécié alors qu'il était très présent.
J'ai bien aimé la fin, clin d'œil qui dévoile encore plus ce que l'auteur a voulu transmettre dans son roman.
Pour ce qui est de la plume de l'auteur, je l'ai trouvée bonne, mais bien trop simpliste. Il est difficile de dire cela d'un auteur classique, mais dans La ferme des animaux Orwell ne montre pas de talent particulier pour l'écriture. Je n'ai pas lu d'autres livres de lui, donc mon jugement s'arrête là, mais c'est ce que j'ai ressenti durant ma lecture.
Pour finir, un petit mot sur la couverture. Un seul mot pour la décrire : hideuse. Sérieusement, je pense que tout le monde sera d'accord pour dire qu'il n'y a pas franchement de rapport avec le texte, et qu'elle est vraiment horrible. Horrible.
Bref, moi qui ne suis pas vraiment fan de classiques, comme le savent déjà certains, j'ai beaucoup apprécié cette courte satire d'Orwell, et je la recommande à partir de 15 ans (il faut avoir vu le communisme et le nazisme en cours pour bien comprendre les ambiguïtés et le second degré).
17/20
Livre en ma possession.
Moi j'ai été déçue, c'était répétitif :P
RépondreSupprimerA BAS LA COUVERTURE !
Je n'ai pas trop trouvé, moi ! :)
SupprimerMais quand même, quand on voit l'audace qu'a eu Orwell d'écrire ce roman... C'est à rendre dingue !
Et oui, A BAS LA COUVERTURE !!! Je me demande franchement qui a pu faire cet horrible choix. C'est pas vendeur, ça donne pas envie, et ça ne reflète pas l'histoire...
Comme toi, j'ai trouvé ce livre vraiment bon. Mais, comme tu le dis, il faut avoir étudié le nazisme pour le comprendre et l'apprécier à sa juste valeur.
RépondreSupprimerOui, c'est vraiment essentiel pour comprendre toutes les petites subtilités de l'histoire ! :)
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