samedi 27 juillet 2013

Et une autre absence...

Coucou tout le monde :)

Aujourd'hui, je vous annonce que je pars pour treize jours en Alsace... Je sais que je ne suis pas très présente sur le blog en ce moment, entre l'Irlande la semaine dernière et ces vacances, mais je tiens à profiter de mon été comme il se doit :)
Alors, je mets encore une fois le blog en pause... Mais pas les lectures !
Et, comme je suis très prévoyante (j'ai manqué de livres en Irlande... Donc pas question que ça me refasse le même coup !), et surtout très gourmande, j'apporte 14 ouvrages dans la valise (ou plutôt mon sac à livres, rebaptisé comme ça le temps de mon séjour - ça ne rentrait pas dans la valise ^^), qui sont les suivants :

 

 
 
Je ne sais pas si je vais tout lire, certainement que non, mais, comprenez-vous, je préfère avoir trop que pas assez ^^
 
Vous pouvez pendant mon absence bien sur commenter, je lirai et répondrai à mon retour avec grand plaisir, mais aussi me laisser un lien avec un article de votre blog que vous aimeriez que je lise, juste parce qu'il pourrait m'intéresser ou que vous voulez me le montrer :) Je ne pense pas avoir le temps de faire la tournée de tous les blogs que je suis à mon retour, donc ça m'aiderait à ne rien manquer ;)

Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances ensoleillées :)

Marie

Soeurs sorcières - Tome 1

Présentation du livre

Titre du livre : Sœurs sorcières
Tome : 1
Auteur : Jessica Spotswood
Éditions : Nathan
Format : Grand format
Nombre de pages : 392
 
Résumé

 
Ma chère et courageuse Cate,
 
La sibylle a prédit ceci : à l'aube du XXe siècle trois sœurs atteindront l'âge de décision,
toutes les trois sorcières, et l'une d'elles sera la plus puissante sorcière de tous les temps.
 
Cate, je suis si inquiète pour toi. Si, après Maura, Tess est sorcière aussi, il semble hélas
probable que vous soyez les sœurs dont parle la prophétie. Tu seras alors traquée par
ceux qui voudront se servir de toi.
 
Cette prophétie dit autre chose encore, bien pire à mes yeux, mais je préfère ne pas tout
écrire dans ces pages, de crainte qu'elles ne tombent en de mauvaises mains.
 
Avec tout mon amour,
 
                      Maman

 
Mon avis
 
En premier lieu, mille mercis aux éditions Nathan pour cette plus que belle, magnifique découverte !

Avant de recevoir ce roman dans mon premier colis au logo Nathan, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et j'étais même très sceptique. J'ai un peu retardé ma lecture, et, ayant lu les deux autres envois Nathan, je me suis plongée dans Sœurs sorcières avec réticence... Pour au final avoir un véritable coup de cœur.

L'histoire était originale en plus d'être intense et captivante. Nous sommes en Angleterre, au XXème siècle, immergés dans une famille ou les trois sœurs sont des sorcières. Mais une prophétie les lie, et surtout les met en danger, car l'une des sœurs serait la plus puissante de tous les temps... Je ne sais pas comment l'auteur a eu l'idée d'écrire ce roman, de créer cet univers, ce monde, mais en tout cas je suis bluffée. Cela relève du génie que d'imaginer un monde pareil. J'ai vraiment été totalement plongée dans ma lecture, du début jusqu'à la fin, sans pouvoir m'arrêter.
Beaucoup ont été déçus par la lenteur du début, certains ont même abandonné ; pour ma part, rien de tout ça, je trouve justement judicieux de prendre le temps de poser le cadre du récit, d'en fonder les bases avant de construire à proprement parler l'histoire. Cette immersion m'a permis de bien cerner chaque personnage avant de m'en faire une idée précise.
L'auteur nous tient sans problème en haleine grâce à la prophétie... Le doute subsiste jusqu'à la fin. Qui est la plus puissante des sœurs ? Impossible de trouver dans ce tome, et ce n'est pas faute d'essayer. Que vont faire les trois sœurs ? Et surtout... En ce qui concerne la dernière partie de la prophétie... Quelles sœurs seront vainqueurs ?
Il y avait aussi un triangle amoureux entre Cate, l'aînée de la fratrie, Paul, son ami d'enfance, et Finn, le libraire, qui a été très bien exploité par Jessica Spotswood. Je me suis particulièrement attachée au couple Cate/Finn... Leur relation était dangereuse, mais aussi poétique et douce, la vraie vision qu'on se fait de l'amour.

Il y avait bon nombre de personnages, tous aussi intéressants les uns que les autres, et que le récit démarre doucement a permis de mieux les connaître avant de révéler leur véritable nature. J'ai beaucoup aimé Cate, l'héroïne. Je me suis identifiée à elle, très prudente, qui a un peu peur de l'avenir, et surtout qui reste indécise quant au choix de son futur mari. La sœur cadette, Maura, ne m'a en revanche pas trop plu. Trop frivole et superficielle, je l'ai trouvée bien exploitée mais peut-être un peu exaspérante. La dernière, Tess... On va dire que je n'ai pas vraiment d'avis sur elle, puisque l'auteur n'a pas trop porté l'attention sur ce personnage. J'ai hâte d'en savoir plus dans le prochain tome !
En ce qui concerne les deux prétendants de Cate, j'ai adoré Finn, j'a détesté Paul. C'est aussi simple que ça :) Pour plus d'explication... Vous avez tous et toutes vu le film Titanic, n'est-ce pas ? Et bien le triangle amoureux m'a un peu fait pensé à celui de ce film, avec les personnages correspondants (Rose en Cate, le fiancé de cette dernière en Paul, et Finn en Jack)

J'ai trouvé la fin horrible pour le lecteur. Il nous faudra attendre pour avoir le deuxième tome, et c'est carrément inhumain ! JE VEUX LA SUITE ! MAINTENANT ! Franchement, on n'a pas idée d'écrire une fin pareille...

La plume était sensationnelle : fluide, profonde, et sombre quand il le faut. Elle s'adapte à toutes les ambiances, à tous les passages de la vie de Cate, la narratrice et héroïne de l'histoire.

Je trouve la couverture superbe : les trois sœurs sont bien représentées, et chacune correspond à la description qu'on fait d'elle dans le livre. L'association du orange avec des couleurs plus sombres reflète bien l'ambiance du roman.

Aussi, pour finir, un mot sur le titre... Certes représentatif du livre, mais dites le à voix haute, et vous verrez ce que je veux insinuer... Sœurs Sorcières. Vous ne remarquez rien ? Trois mêmes sons en deux mots qui se suivent, c'est pas top pour le prononcer... C'est certes la seule critique négative que je fais sur ce roman, mais je trouve ça important de le faire remarquer.

Bref, vous l'aurez compris, un premier tome qui s'est transformé en coup de cœur pour moi, qui pose des bases plus qu'intéressantes, avec des personnages attachants et une plume sensationnelle. Lisez-le, vous ne le regretterez pas. Et on attend bien sur la suite avec impatience ;)

Encore merci aux éditions Nathan pour ce bel envoi !

20/20 

Livre en ma possession.

vendredi 26 juillet 2013

Pretties - Tome 2

Présentation du livre

Titre du livre : Pretties
Tome : 2
Auteur : Scott Westerfeld
Éditions : Pocket Jeunesse
Format : Grand format
Nombre de pages : 385
 
Résumé
 
Tally est enfin devenue une sublime Pretty. Elle a de grands yeux pailletés, un visage et un corps parfaits ; tout le monde l'apprécie, et son petit copain est craquant. Ses rêves les plus fous sont devenus réalités. Mais au cœur de cette vie de fête, de luxe high-tech et de liberté, perce un sentiment de malaise : quelque chose ne va pas, quelque chose d'important. Un jour, Tally reçoit un message, écrit de sa propre main lorsqu'elle était Ugly... A mesure qu'elle le lit, les souvenirs reviennent : sous la beauté parfaite et le bonheur absolu des Pretties se cache une effroyable vérité. Désormais pour Tally un choix cruel s'impose: oublier à tout prix cette vérité ou fuir la cité pour sauver sa peau.
 
Mon avis
 
Avec un coup de cœur pour le premier tome de cette série, je m'attendais à encore mieux pour le deuxième opus... Et bah non. Vingt mille lieues en-dessous de Uglies, Pretties est une vraie déception, qui me pousse à douter de si je vais continuer la série ou pas.

Je préfère prévenir tout de suite : dans cette chronique, de GROS SPOILERS sur le premier tome. Alors, si vous êtes avides de surprises... Abstenez-vous :)

L'histoire était très plan plan par rapport au premier tome. Pas vraiment de recherche, Tally est désormais Pretties, ne pense plus qu'à devenir soit disant "intense" avec son nouveau petit copain Zane, et à se faire intégrer dans une bande huppée de la ville, les Crims. Je me suis ennuyée pendant toutes les deuxièmes parties, attendant le moment où Tally se rendrait compte que, dans la vie, tout n'était pas aussi rose bonbon que le disent les Specials... La troisième partie était mieux, on retrouvait la vie dans la nature, les dangers, l'adrénaline, les Fumants, aussi. Mais toujours cette perte d'intensité de l'histoire, qui traine, qui devient barbante, et une amère déception de ne pas retrouver les mêmes sensations que dans Uglies...

Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas retrouvé la Tally que je connaissais. Normal, me direz-vous, puisqu'elle a viré Pretties dans ce tome. Mais c'était vraiment trop gênant de ne pas retrouver la même qu'on a quitté, un pari risqué pour l'auteur qui n'a pas payé chez moi. Zane, un Crims qui devient rapidement son ami, m'a paru trop proche de David, mais juste une fade copie de celui pour qui j'ai eu un coup de cœur dans le premier tome. Il m'a fortement déplu, notamment pour son influence qu'il a sur le choix de Tally à la fin du livre. Et David... Il a perdu toute sa saveur. Sa mère l'entraine dans ses décisions, opinions, et choix, et je n'ai pas aimé du tout ce côté "filfils à sa môman". Au final, dans ce tome, les personnages changent sans évoluer, pour moins bien qu'ils n'ont été. Une grosse déception sur ce point.

Aussi, il y a un point qui m'a vraiment exaspéré : l'utilisation d'un même vocabulaire par Zane et Tally, et notamment de deux mots, "intense" et "foireux". Je n'ai pas supporté cet mono utilisation d'un même terme pendant tout un roman. Cela devenait carrément ridicule, à la fin, et ainsi les personnages perdaient toute leur crédibilité du premier tome.

La fin m'a donné envie d'en savoir plus, car elle se termine toujours par une phrase choc, brutale au possible, mais je me demande quand même si ça vaut le coup de continuer la série. Sincèrement, je pense lire le troisième tome, mais si ça continue de cette manière, l'aventure Uglies s'arrêtera là pour moi.

La plume est restée la même, excellente, fluide, recherchée, inhabituelle. Mais  je n'ai plus trouvé d'utilité à l'emploi de la troisième personne qui m'avait tant séduite dans Uglies. Pourquoi ne pas avoir joué sur cette originalité pour faire une alternance de points de vue, entre Tally et David par exemple ? Cela aurait été judicieux en plus de relever un peu le roman.

Bref, vous l'aurez compris, ce deuxième tome a été une énorme déception pour moi. Pire qu'énorme, horrible de voir comment une série peut changer à ce point en l'espace d'un tome. La troisième partie a un peu sauvé la mise, mais, je l'avoue, la plupart du temps, je me suis fait chier comme un rat mort beaucoup ennuyée.

14/20 

Livre emprunté.

Pourquoi une chronique du tome 2 avant celle du tome 1 ?

Tout simplement parce que je lis le premier tome pour une LC, et que je ne dois publier ma chronique que le 16 août :)

Cette chanson-là

Couverture : Cette chanson-là...Présentation du livre

Titre du livre : Cette chanson-là
Auteur : Sarah Dessen
Éditions : Pocket Jeunesse
Format : Poche
Nombre de pages : 430
 
Résumé
 
Julie a toujours su quand prononcer LE discours à un garçon pour le quitter: juste après l’émotion des premiers jours et avant que l’implication soit trop forte. Alors pourquoi ne parvient-elle pas à appliquer ses grands principes au beau Damien? Il est brouillon, impulsif et, pire que tout musicien comme le père de Julie. Ce père qu’elle n’a jamais connu et qui lui a écrit une chanson célèbre avant de disparaître: "This Lullaby" qu’elle écoute quand elle a le cœur serré.
 
Julie serait-elle en train de découvrir ce dont parlent toutes les chansons d’amour ?

 
Mon avis
  
J'avais très envie de lire un Sarah Dessen, auteur très appréciée sur la blogosphère. Je voulais voir ce qu'elle valait vraiment, et surtout si elle allait se démarquer des autres auteurs du même genre. Mes amies Mathilde, Marthe, et Camille m'ont offert Cette chanson-là pour mon anniversaire (un grand merci à elles :D), alors, comme ce type de roman est parfait pour les vacances, je l'ai mis dans ma valise pour l'Irlande ! Au final, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, même si elle n'a pas été totalement à la hauteur de mes espérances.

Le résumé annonce une romance agréable, mais un peu banale. Vu la notoriété de Sarah Dessen, je me suis dit qu'elle allait amener l'histoire d'une façon originale, mais elle a en fait fait tout le contraire, en nous donnant à lire un roman plaisant, mais qui reste dans les "codes", sans surprise et très prévisible. Au début, j'avoue en avoir été un peu froissée, mais je me suis vite prise au jeu.
Nous sommes donc plongés dans la tumultueuse aventure amoureuse de Julie et Damien, musicien farfelu et un peu déjanté. J'ai trouvé cette romance bien menée par l'auteur, il y avait des rebondissements, on ne s'ennuyait jamais. C'était captivant, si bien que j'ai expédié les 430 pages de Cette chanson-là en moins d'une journée !

Les personnages avaient chacun leur caractère. J'ai adoré Damien, musicien drôle, têtu, et totalement fou. Il était vraiment attachant, car il ne savait pas trop comment s'y prendre en amour. Je suis assez partagée concernant Julie. Elle était sympathique, mais malheureusement elle n'évoluait pas et ne se rendait compte de ses erreurs qu'à la fin.

J'ai beaucoup aimé l'intrusion de la musique dans le livre. Cela a permis de mettre un peu de piment dans la romance, une bonne chose au vu du côté déjà vu de l'histoire. Je regrette par contre de ne pas en savoir plus sur le père de Julie. Sarah Dessen pose une base sur ce personnage mais ne l'exploite pas, ce qui est dommage étant donné que son histoire attise la curiosité.

Je n'ai pas trouvé la plume révolutionnaire ; elle fait son effet, c'est sur, mais n'est pas non plus exceptionnelle. Ce que je trouve tout de même appréciable, c'est qu'elle est fluide, agréable, et sans prise de tête.

Je trouve la couverture ravissante. Simple, épurée, poétique, avec un cœur blanc pour rappeler l'amour, un fond bleu ciel, et du rose pour mettre un peu de piment.

Bref, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, même si cela reste une légère déception. J'en attendais un peu plus de la célèbre Sarah Dessen. Au final, je le recommande, mais n'en attendez pas trop non plus !

Encore merci aux miss Mathilde, Marthe, et Camille pour ce beau cadeau d'anniversaire :D

16/20 

Livre en ma possession.

Cruelles

Présentation du livre

Titre du livre : Cruelles
Auteur : Cat Clarke
Éditions : Robert Laffont
Format : Grand format
Nombre de pages : 417
 
Résumé
 
Lors d'un séjour avec sa classe en Ecosse, Alice et sa meilleure amie Cass sont coincées dans une cabane avec Polly, l'asociale de service, Rae, la gothique aux terribles sautes d'humeur et Tara, la reine des pestes. Populaire, belle et cruelle, cette dernière prend un malin plaisir à humilier les autres. Cass décide qu'il est grand temps de donner à Tara une leçon qu'elle n'est pas prête d'oublier. Va alors se mettre en marche une succession d'événements qui vont changer la vie de ces filles à jamais.
 
Mon avis
 
Merci a la médiathèque de ma ville pour m'avoir permis de découvrir ce roman !

Autant l'annoncer tout de suite : j'ai beaucoup aimé ce roman, mais sa fin m'a laissé vraiment indécise. Mais alors vraiment.

Je ne vais pas pouvoir énormément m'étendre sur l'histoire, car le résumé n'en dévoile qu'une infime partie. En tout cas, je peux dire que je l'ai trouvée passionnante. Il s'agissait de crimes inavoués, de secrets un peu glauques et morbides... Un vrai délice ! Je peux juste reprocher à l'auteur, comme dans son premier roman Confusion, de n'y avoir pas assez mis d'émotions. On sait ce que l'héroïne ressent, c'est bien exprimé, mais Cat Clarke ne nous le transmet pas, ne nous met pas à la place de ses personnages. Un peu dommage, car une bonne dose de larmes et de peur n'aurait pas été de trop.

J'ai trouvé que l'histoire d'amour était une très bonne idée, mais qu'elle était amenée un peu maladroitement, et trop soudainement. Après, quand on est vraiment au cœur de la relation, tout est parfait, mais c'est juste un petit point un peu dérangeant, car il manque de réalisme.
Aussi, les apparitions de Tara étaient carrément inutiles, que du surplus. Je veux bien croire qu'elle a un rôle, mais j'aurais exprimé sa présence autrement.

Les personnages étaient très bien menés. Alice, banale jeune fille dont la vie va basculer du joue au lendemain. Cass, sa meilleure amie, inébranlable en apparence, mais très fragile à l'intérieur. Et surtout Tara, adolescente aimée et populaire, pour qui rien, mais absolument rien ne va se passer comme prévu...

Maintenant, attention. Je vais faire preuve de vulgarité, le temps d'un mot. Non pas que ça m'amuse, mais, comprenez-vous, cela va m'amener à exprimer une autre dimension d'émotions plus fortes, plus... intenses. Donc, oreilles sensibles... S'abstenir :)

La fin m'a carrément laissée sur le cul. Et c'est le cas de le dire. Une phrase qui clôt une enquête, un roman. C'est bref, dur, et surtout ça amène des questions. Trop de questions. Je suis très indulgente généralement, je cherche toujours à excuser l'auteur en disant qu'au moins son final laisse place à l'imagination du lecteur. Mais là, c'était quand même un peu trop light...

La plume était très simpliste, mais agréable, comme dans Confusion. Cat Clarke n'a pas de réel "don" pour l'écriture, ça manque cruellement de vocabulaire, mais son point fort étant plutôt les idées, on l'excuse sans problème.

Un dernier petit mot sur la couverture, sublime. Les éditions Robert Laffont font encore très fort avec cette merveille... Rien que ça, ça donne envie :)

Bref, malgré quelques points négatifs, j'ai dans l'ensemble beaucoup aimé ce roman, et je salue Cat Clarke pour ce bel ouvrage ! Et quelle fin, mais quelle fin...

17/20 

Livre emprunté.

jeudi 25 juillet 2013

Une guitare pour deux

Présentation du livre

Titre du livre : Une guitare pour deux
Auteur : Mary Amato
Éditions : Nathan
Format : Grand format
Nombre de pages : 253
 
Résumé
 
La mère de Tripp lui a confisqué sa guitare tant qu'il ne sera pas plus sociable et meilleur élève. Lyla, quant à elle excellente élève et musicienne hors pair, a besoin de s'entraîner pour ses concerts de violoncelle. Les deux adolescents entament alors le partage de la salle de répétition du lycée et une correspondance, d'abord acide puis plus complice. Bientôt le guitariste rebelle et la violoncelliste sage que tout oppose se retrouvent autour de leur passion commune : la musique…
 
Mon avis
 
Merci aux éditions Nathan avant tout pour l'envoi de ce fabuleux roman ! J'ai passé un excellent moment !

J'avais très envie de lire Une guitare pour deux, aimant énormément la musique et jouant de la guitare. Au final, je peux dire que ce roman a été à la hauteur de mes espérances, je l'ai vraiment adoré !

Tout d'abord, l'histoire. Un vrai cocktail de fraîcheur et de dynamisme. Parfait pour l'été ! Sans être très originale non plus, elle est vraiment captivante, on a toujours envie d'en savoir plus !

Les deux personnages principaux étaient à croquer. Lyla, que je trouvais un peu sage, prétentieuse et immature au début, a finalement évolué et su me plaire. Quant à Tripp, rien à dire. Les musiciens, c'est mon truc, et il collait parfaitement à l'idée que je m'en fais ! Un brin ours et solitaire, mais aussi hilarant et délirant. Un vrai bonheur ! ^^

La plume de Mary Amato allait de pair avec l'histoire : fraîche et fluide. Après, je n'ai pas non plus trop pu en juger, car le roman est essentiellement constitué de dialogues, mails, post-its, et paroles de chanson... Mais ça m'a bien plu !

Maintenant, attention, spoiler...

Juste un petit regret : que l'histoire d'amitié ne se termine pas en amour. Je m'y attendais tellement que j'ai été un brin déçue à l'arrivée... Mais bon, tant pis, j'ai trouvé que c'était un beau final tout de même ^^

Fin du spoiler.

J'ai trouvé la couverture à l'image du livre, dynamique, légère, agréable... L'association vert-jaune est audacieuse, peut-être pas judicieuse quand on regarde attentivement mais de loin ça flashe, et ça fait bien. Par contre, petit problème... Lyla est représentée sous les traits d'une gamine de dix ans, au niveau du visage, des habits, et des accessoires... Pas top. Au final, on peut dire que la couverture est très attirante de loin, on a envie d'aller vers elle, mais de près elle ne fait pas le même effet.
Bref, un excellent cocktail d'amitié, de fraîcheur, et de musique, qui a su me combler !

Encore merci aux éditions Nathan pour cet envoi ! :)

18/20 

Livre en ma possession.
Vous pouvez aller voir les musiques du livre ici :
http://thrumsociety.com/the-songs/
Je trouve ça très courageux d'avoir écrit les paroles et composé la musique du livre en plus ! C'est un bonus non négligeable :) Même si je trouve dans l'ensemble les chanson un peu basiques, déjà vues, elles sont très agréables à écouter et collent bien à l'ambiance du livre.
Pour ma part, je n'aime pas trop la voix féminine, trop épurée et lisse... Mais, pour ce qui est de la voix d'homme, j'adore ! Donc mes chansons préférées sont Mr. Odd, Lucky me, Waiting in a tree et Guilty.
Et vous ?

50 cents

Présentation du livre

Titre du livre : 50 cents
Auteur : Thomas Carreras
Éditions : Sarbacane
Format : Grand format
Nombre de pages : 342
 
Résumé
 
50 cents, c'est : Une virée folle à San Francisco. - Au menu : Un baron du crime russe, une tueuse bien tarée, un chef de guerre zimbabwéen adepte de la machette, un biker au tee-shirt zz top rose fluo et des flics patibulaires.

- Ce qui les rassemble : Une pièce de 50 cents magique...

- Ca te branche ? Alors laisse tomber la chemise hawaïenne, enfile ton gilet pare-balles et dis au revoir à ta mère, parce que ça va chauffer !
 
Mon avis
 
Tout d'abord, merci aux éditions Sarbacane pour ce roman, que je n'aurais jamais découvert sans eux. Même si je n'ai pas forcément accroché, j'ai passé un bon moment et je suis contente de l'avoir lu !

Il va être difficile d'écrire cette chronique, étant donné qu'il y a de très bonnes choses comme de très mauvaises dans ce livre. Si vous voulez, je ne sais même pas si je l'ai aimé ou détesté, alors...

L'histoire était un peu farfelue, et mettait énormément de temps à se mettre en place (plus de la moitié du livre). Le temps qu'on comprenne et qu'on suive le livre, il y a un bout de chemin à parcourir... On sent que l'auteur, Thomas Carreras, a envie de dire et d'expliquer plein de choses à la fois, mais au final le résultat est un peu brouillon, et on arrive à quelque chose de bien avec des idées canalisées seulement cent pages avant la fin.

Les personnages étaient beaucoup trop nombreux. Le temps d'adaptation et d'assimilation est énorme, si bien que l'attachement devient difficile, voire carrément impossible... J'ai tout de même préféré Trafalgar et son histoire, ce qu'il lui arrive. C'était vraiment un personnage très touchant !

Je déplore un peu le "trop d'action, pas assez de suspense". C'est une formule qui ne marche pas chez moi, puisque je préfère quand un livre joue sur la psychologie. Là, on peut dire que ce côté est bien passé à la trappe... Je pense aussi que c'est une question de goûts personnels, car 50 cents est un romans d'action :)

Au début, j'ai trouvé la plume de l'auteur trop chargée, limite imbuvable. Du "putain" à toutes les sauces et trois superlatifs à la ligne, j'en pouvais plus... Mais, peu à peu, et à ma grande surprise, le style s'est affiné. Tout en restant très moderne et un peu grossier, on pouvait voir une nette évolution, ce que je trouve vraiment respectable, surtout qu'après ma lecture est devenue agréable. Aussi, tout au long du roman, Thomas Carreras fait de petits commentaires humoristiques, hilarants pour la plupart. Une originalité que j'ai beaucoup apprécié, puisque ça m'a permis de me sentir vraiment proche de l'auteur.

Je sais que ma chronique n'est pas sympa-sympa sur certains paragraphes, mais c'est mon avis. Toutefois, je tiens à marquer le fait que l'auteur a seulement dix-huit ans, et que c'est juste dingue qu'il ai écrit ce roman à cet âge-là. Je suis vraiment impressionnée :D Et je tiens aussi à souligner que ce n'est pas parce l'auteur m'impressionne par son âge que cela va changer quoi que ce soit à ma chronique et à mon ressenti ;)

Une dernière petite chose : j'ai bien aimé les références musicales glissées dans le roman :) De ZZ Top à AC/DC en passant par Bob Marley, et bien sur Steez, le groupe de l'auteur, j'ai adoré ces clins d'œil ! Il ne faut pas grand chose pour m'amadouer, de toute manière : vous faites référence à Jimi Hendrix une fois et je m'envole ^^

Bref, un roman pour lequel je sors assez indécise... On va dire qu'il reste au stade de découverte, ni bonne ni mauvaise, mais avec qui j'ai passé un bon moment (surtout sur la fin).

Encore merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi ! :)

13/20 

Livre en ma possession.

Et n'hésitez surtout pas à aller faire un petit tour sur le site de l'auteur, qui est tout simplement génial :
http://www.thomascarreras.fr/PBCPPlayer.asp?ID=1289083

Traverser la nuit

Présentation du livre

Titre du livre : Traverser la nuit
Auteur : Martine Pouchain
Éditions : Sarbacane
Format : Grand format
Nombre de pages : 217
 
Résumé
 
Vilor est flic. Flic dans une toute petite ville où rien ne se passe. Et pourtant, le mal y pointe son nez comme partout : la preuve, il y a un meurtre.
Pour Vilor, c'est important bien sûr cette histoire de meurtre, mais ce qui l'est tout autant, c'est Blanche, la fille du mort. Parce que tous les hommes tombent raides dingues rien qu'en la regardant, et que Vilor est un homme comme les autres...
 
Mon avis
 
Avant toute chose, un grand merci aux éditions Sarbacane, sans qui je n'aurais jamais eu l'occasion d'aller vers ce policier juste sensationnel !

Traverser la nuit, je voulais le lire depuis longtemps. Je trouvai l'histoire originale, une enquête policière doublée d'une romance. Et bien je peux dire qu'à l'arrivée, je suis vraiment très surprise, bluffée par ce bouquin, et surtout par sa fin, juste ahurissante.

L'histoire n'était vraiment pas banale, je dois dire. Je n'ai pas l'habitude de lire des policiers, ce n'est pas ma tasse de thé, mais là, j'ai bien accroché. J'ai trouvé l'enquête captivante, même si elle devenait un peu ennuyeuse à force de piétiner. Les sentiments qu'éprouvait Vilor vis-à-vis de Blanche étaient très bien exprimés et formulés. J'ai beaucoup aimé voir grandir cet amour presque impossible. En fait, tout le livre est basé sur une enquête qui prend son temps, ce qui est à la longue un peu répétitif, mais c'est bien sur pour mieux préparer la fin...

Il y a en revanche un détail dont je n'ai pas trouvé l'intérêt ni l'aboutissement : l'histoire avec le chat mort puis ressuscité. J'ai trouvé cela totalement inutile, puisque cela n'apportait rien au récit. Encore, l'auteur l'aurait approfondi, d'accord, mais là, c'était limite... 

Vous imaginez bien que qui dit meurtre, dit enquête, mais aussi dit coupable... Jusqu'à la fin du livre, je n'ai cru qu'une seule personne meurtrière. La mauvaise. J'étais si contente d'avoir réussi à tromper, narguer l'auteur au bout de quatre-vingt pages que je ne me suis même pas imaginée pouvoir me tromper... Lourde erreur, la surprise a été grande quand j'ai découvert l'identité du tueur, à la fin. C'était vraiment incroyable, je ne m'y attendais pas du tout. Wha wha wha. Juste ahurissant de la part de l'auteur, qui nous induit en erreur jusqu'aux dernières pages.

Pour ce qui est des personnages, je les ai tous trouvés excellents, avec des personnalités très variées et différentes. Vilor, le narrateur et héros de l'histoire, m'a beaucoup plu, grâce à sa sensibilité et son changement, évolution au cours de l'histoire. Blanche, dont il est amoureux, ne m'a en revanche pas emballé du tout. Je l'ai trouvée trop malpolie, grossière, et surtout manipulatrice. Elle met tous les hommes à ses pieds grâce à sa beauté, les a ainsi sous son emprise, et c'est vraiment malsain.

J'ai vraiment accroché à la plume de Martine Pouchain. Sensible, fluide, et un peu sombre, elle laissait transparaitre des émotions, et convenait ainsi bien au récit. Cela me donne envie de lire d'autres livres de l'auteur, comme Chevalier B. et La ballade de Sean Hopper chez Sarbacane.

Pour finir, j'aime beaucoup la couverture, je trouve la photographie magnifique et les couleurs très appropriées, très représentatives du roman (le noir et blanc soulignant le côté sombre, et le rose pour rehausser le tout).

Bref, une excellente découverte, avec une fin totalement folle et une plume ravissante ! A lire !

Encore merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi ! :)

17/20 

Livre en ma possession.

mercredi 24 juillet 2013

Concours sur La voix du livre



Bonjour !
 
La voix du livre propose de gagner cinq exemplaires de Le passe miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver, de Christelle Dabos, et de lire l'interview de cette dernière. Ce roman me faisant de l'œil, j'ai pris la décision d'y participer, un peu tardivement quand même étant donné que nous sommes le 24 et que le concours se termine le 26.
 
Si vous voulez participer (il vous reste deux jours ^^), cliquez sur le lien ci-dessous :
 
 
Bonne soirée, et merci à La voix du livre pour nous permettre de gagner ce roman !
 
Marie

Gone - Tome 1

Présentation du livre

Titre du livre : Gone
Tome : 1
Auteur : Michael Grant
Éditions : Pocket Jeunesse
Format : Grand format
Nombre de pages : 586
 
Résumé
 
Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser. Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.
 
Mon avis
 
Ma première lecture de ce roman, il y a deux ou trois ans de ça, fut une catastrophe. J'avais ramé pendant plus de quatre cents pages pour au final me voir dire "J'arrête". J'ai ressorti ce livre de ma PAL il y a peu, en me disant que c'était vraiment trop dommage d'avoir arrêté là. Je me suis donc armée de courage pour relire Gone pendant mes vacances en Irlande, et j'ai trouvé cela plutôt pas mal, pour ne pas dire bien.

L'histoire était vraiment originale : des adultes qui disparaissent, des enfants livrés à eux-mêmes. J'ai beaucoup aimé comment l'auteur l'a amené. Dès la première phrase, l'action arrive, brutalement, et à partir de ça commence le livre. Les passages entre action et suspense étaient bien dosés, gérés, et on n'avait pas de "trop plein" qui monopolisait tout le récit.

Je trouve en revanche que Grant n'arrivait pas à donner des émotions à son texte. C'est un point qui m'a fortement déplu car, dans un roman comme Gone, on s'attend forcément à sursauter, pleurer, ou frissonner.

De plus, l'auteur ne donnait pas de réel relief aux passages d'action, et n'arrivait ainsi pas bien à capter l'attention du lecteur. Je n'ai pas eu de problème pour aller me boire un jus d'orange alors que j'étais en train de lire la fin du livre, moment fort en action, alors que je m'attendais à ne pas pouvoir lâcher. A ces moments-là, le texte était lisse, plat, monotone, et cela manquait terriblement au récit.
 
Pour conclure ces deux paragraphes, je dirais que c'est le style de l'auteur qui est en cause. En effet, sa plume, bien que de très bonne qualité, fluide et agréable à la lecture, manquait un peu de saveur, du fameux petit quelque chose qui rehausse en piment un roman.
 
Mais, malgré ce que je peux dire sur sa plume, j'ai trouvé que les passages descriptifs étaient excellents. Pas d'ennui ou de lassitude, on est totalement plongé au cœur de la Zone, comme si on y était.
 
Les personnages étaient, quand à eux, très bien travaillés. Chacun avait un caractère, une personnalité propre. Au début, j'étais un peu perdue, car il y en a beaucoup, mais on s'y fait très vite. Je n'ai par contre pas éprouvé de réel attachement pour eux, ils m'ont plu ou déplu, mais ça s'arrête là. Je pense tout de même que mes préférés ont été Diana et Sam.

Aussi, je n'ai pas trop apprécié la fin. Elle conclut la bataille presque trop amicalement, comme si Grant avait choisi une solution de facilité pour terminer son livre rapidement. Vraiment décevant, d'autant plus que rien annonce la couleur de la suite.

Bref, malgré quelques déceptions, j'ai trouvé Gone de qualité, intéressant, et vraiment captivant. J'hésite tout de même à lire la suite, à cause de la fin dont je n'ai pas raffolé... Affaire à suivre :)

16/20 

Livre en ma possession.

On s'est juste embrassés

Présentation du livre

Titre du livre : On s'est juste embrassés
Auteur : Isabelle Pandazopoulos
Éditions : Gallimard
Nombre de pages : 155
 
Résumé
 
"Je m'appelle Aïcha Boudjellal. Mais c'est seulement mon nom qui est arabe. Moi, je ne le suis pas." Adolescente de quinze ans, Aïcha partage un petit appartement avec sa mère, qui l'élève seule depuis le départ du père sept ans auparavant. Elle fréquente également le collège du quartier où toute la cité voisine est inscrite, de même elle a pour meilleure amie Sabrina, contre l'avis de sa mère qui ne souhaite pas que sa fille se mélange avec les habitants de cette cité. Mais chez Sabrina, Aïcha apprécie l'ambiance familiale, vive, bruyante, animée. Elle est aussi secrètement amoureuse du grand frère, un type sûr de lui, machiste et autoritaire, quand le scandale lui éclate en pleine figure. Son amie Sabrina l'insulte au collège, devant tout le monde, alors que la question d'honneur et de réputation est primordiale dans le quartier. Elle est accusée d'avoir couché avec Walid ! Aïcha se défend du contraire, "on s'est juste embrassés", mais la machine infernale est en marche.
 
Mon avis

Je pensais faire de On s'est juste embrassés une lecture au moins émouvante, au plus bouleversante. Et bien je peux dire que c'est loupé ; ce roman m'a déplu, ennuyée, et ce du début à la fin.

Commençons par l'histoire. L'héroïne, Aïcha, est accusée par sa meilleure amie d'avoir couché avec son frère de cette dernière. Elle se fait rejeter et traiter de tous les noms. Jusque là, pas grand intérêt, mais ça a un sens. Mais après... Après s'ajoutent des problèmes familiaux, des secrets surgissant du passé sans aucun rapport !! Sincèrement, comment peut-on commencer un livre par une histoire, et le finir par une autre ?! C'est juste inconcevable, ça n'a ni queue ni tête, et pourtant l'auteur l'a fait... En plus, aucune des histoire était captivante, ou même intéressante...

Continuons maintenant avec les personnages. L'héroïne était grandiose, savez-vous ce qu'elle a su faire, pendant tout le bouquin ? M'énerver. M'exaspérer. Tout le temps. Elle était vraiment trop immature, elle ne voyait pas ce qui crevait les yeux et n'avait aucune reconnaissance envers son seul ami Koto qui l'aidait et prenait soin d'elle. Ce dernier m'a d'ailleurs bien plu : mature, agréable, doux...

Finissons par le style de l'auteur. Et là, surprise ! J'ai vraiment bien accroché, j'ai vraiment été emballée. C'est d'ailleurs certainement cette plume qui m'a sauvé de la dépression d'après-lecture... (si, si, ça peut arriver !!!)

Bref, un roman qui n'aura vraiment pas su me convaincre, avec une héroïne exaspérante et une histoire qui part dans tous les sens. Je ne le recommande vraiment pas, mais, en revanche, je lirai certainement La décision de la même auteur, puisque j'ai bien aimé sa plume !

10/20 

Livre emprunté.

mardi 23 juillet 2013

La ferme des animaux

Présentation du livre

Titre du livre : La ferme des animaux
Auteur : George Orwell
Éditions : Gallimard (Folio)
Format : Poche
Nombre de pages : 151
 
Résumé
 
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décide de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.

 
Mon avis
 
Notre professeur de français nous a fait acheter La ferme des animaux à peine un mois avant la fin des cours, et, en bonne fainéante que je suis, je m'étais dit que j'allais le lire pendant les vacances d'été. Voilà donc chose faite, et, au final, ce classique, très moderne dans son genre, m'a beaucoup plu !

Resituons-nous dans le contexte...
L'histoire était assez révolutionnaire. Nous sommes durant la seconde guerre mondiale, où le nazisme et le communisme sont à leur apogée. George Orwell prend alors sa plume pour transformer faits réels en fiction et dénoncer ainsi les régimes totalitaires. C'était une prise de risque énorme, et impensable. En faisant parler des animaux, il se met à l'abris d'éventuelles représailles et ainsi délivre son message, son opinion. Ainsi, la lecture peut se faire au premier degré, où les animaux restent animaux, ou au second degré, où là on reconnaît de grosses similitudes entre réalité et fiction. Je suis impressionnée, épatée par l'idée qu'a eu l'auteur de créer une ferme révolutionnaire.

L'attachement pour les personnages était difficile étant donné que ce sont des animaux. J'ai toutefois beaucoup aimé Douce, jument perspicace qui vit dans la crainte de ses dirigeants. Malabar, au contraire, m'a paru un peu trop naïf, et je ne l'ai pas vraiment apprécié alors qu'il était très présent.

J'ai bien aimé la fin, clin d'œil qui dévoile encore plus ce que l'auteur a voulu transmettre dans son roman.

Pour ce qui est de la plume de l'auteur, je l'ai trouvée bonne, mais bien trop simpliste. Il est difficile de dire cela d'un auteur classique, mais dans La ferme des animaux Orwell ne montre pas de talent particulier pour l'écriture. Je n'ai pas lu d'autres livres de lui, donc mon jugement s'arrête là, mais c'est ce que j'ai ressenti durant ma lecture.

Pour finir, un petit mot sur la couverture. Un seul mot pour la décrire : hideuse. Sérieusement, je pense que tout le monde sera d'accord pour dire qu'il n'y a pas franchement de rapport avec le texte, et qu'elle est vraiment horrible. Horrible.

Bref, moi qui ne suis pas vraiment fan de classiques, comme le savent déjà certains, j'ai beaucoup apprécié cette courte satire d'Orwell, et je la recommande à partir de 15 ans (il faut avoir vu le communisme et le nazisme en cours pour bien comprendre les ambiguïtés et le second degré). 

17/20 

Livre en ma possession.

La liste

Présentation du livre

Titre du livre : La liste
Auteur : Siobhan Vivian
Éditions : Nathan
Format : Grand format
Nombre de pages : 406
 
Résumé

La liste nomme huit filles chaque année : les quatre plus belles et les quatre plus laides du lycée.
 
Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d'année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n'a jamais réussi à empêcher qu'elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées.
 
Mon avis
 
Avant toute chose, un grand, très grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi ! Je suis très heureuse d'être en partenariat avec cette maison d'éditions ^^

J'avais, à sa sortie, entendu pas mal de critiques négatives sur La liste. Voulant le lire, cela m'avait un peu refroidie, mais... Au final, j'ai trouvé ce roman vraiment sensationnel !

Tout d'abord, l'histoire. Chaque année, une liste élit la fille la plus belle, et la plus laide de chaque niveau. Cette simple feuille de papier rédigée par un inconnu suffit à provoquer bon nombre d'embrouilles. J'ai trouvé l'intrigue excellente, et vraiment originale. On avait toujours envie de plus de révélations, d'avancer pour découvrir rapidement la suite. L'auteur a très bien géré le suspense : tout en lâchant quelques indices en cour de route, elle nous tient toujours en haleine, et ce jusqu'à la fin.

Ensuite, les personnages. Huit filles, les huit filles de la liste, avec leurs problèmes et leurs soucis. J'ai au début trouvé que cela faisait beaucoup de personnages à suivre mais, au final, on s'y habitue, même si un petit coup d'œil sur la liste de temps en temps aide à rafraichir la mémoire ! Pour ma part, j'ai beaucoup aimé Danielle, Abby, Lauren, et Bridget. Je me suis énormément attaché à ces quatre filles pour qui la liste va changer la vie. Je n'ai vraiment pas aimé Sarah, trop bornée et vraiment désagréable. Et les autres, je les ai trouvées agréables, mais sans plus.

La fin était fantastique ; elle reste mystérieuse et fait appel à l'imagination du lecteur. Vous serez peut-être déçu et terminerez sur un sentiment de non-aboutissement, ce que je comprendrais, mais moi j'ai adoré !

La plume, maintenant. Excellente, c'est le cas de le dire. Elle impose une forme de distance entre le lecteur et l'histoire, très favorable au suspense. La narration à la troisième personne m'a un peu gênée au début, mais on se rend vite compte que c'est nécessaire pour le bon suivi de l'histoire et on se prend rapidement au jeu.

J'adore la couverture, l'association de vert avec le rouge bordeaux du titre est très judicieuse. De plus, elle reflète bien l'ambiance du roman et son thème.

Bref, une excellente découverte, j'en redemande ! Des personnages fabuleux, une intrigue à couper le souffle, une plume excellente... Je ne peux que vous le recommander !

Encore merci aux éditions Nathan pour ce roman ! :)

19/20 

Livre en ma possession.