mercredi 22 mai 2013

Comme des trains dans la nuit

Présentation du livre

Titre du livre : Comme des trains dans la nuit
Auteur : Anne Percin
Éditions : Le Rouergue
Format : Grand format
Nombre de pages : 120

Résumé

Ils sont copains de galère ou de délire. Amoureux ou cousins. Comme des trains dans la nuit, ils vont vers la lumière. La flamme qui les libérera. Qui les rendra vivants. Ils rêvent de rejoindre le Paris de Mai-68. Règlent leur compte sur fond de reggae. Pleurent Kurt Cobain. Connaissent leur première nuit d’amour, bien qu’ils se connaissent depuis la crèche. Dans ces quatre histoires, quels que soient les lieux et les époques, les « héros » marchent toujours par deux, pour le meilleur ou pour le pire. Et se dirigent tant bien que mal vers l’âge adulte, tantôt en se brûlant les ailes, tantôt en prenant leur envol.


Mon avis

Anne Percin est une auteur que je connais par Comment (bien) rater ses vacances. Je m'attendais à retrouver une aussi bonne plume dans ce recueil de quatre nouvelles, et là, grosse surprise... Je n'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé le style vraiment en-dessous de ce qu'a pu faire Percin, et les courtes histoires bâclées. Je vais faire une petite chronique pour chacune des nouvelles.

Comme des trains dans la nuit :

Cette nouvelle est certainement une de celles que j'ai le moins aimé. Cela raconte une période de la vie de deux garçons qui, du jour au lendemain, se mettent à brûler des granges pleines de foin. Je n'ai trouvé aucun sens ni intérêt à cette histoire.


Loin des hommes :

Cette deuxième nouvelle raconte une relation amoureuse entre deux adolescents qui se connaissent depuis la petite enfance. Une nuit, ils vont dormir dans un zoo. J'ai trouvé l'histoire assez irréaliste, mais agréable à découvrir quand même. Par contre, je n'ai pas bien compris la morale, le message qu'a voulu faire passer Anne Percin dans cette histoire, s'il y en avait un.

Nirvana :

Pour moi, cette nouvelle est la moins bonne de toutes. Deux personnages, un homme et une femme, dont on ne sait absolument rien, apprennent la mort de Kurt Cobain et le pleure. S'ensuit une sorte de débat psychologique et un questionnement profond dans la tête de l'homme. Pour tout vous dire, j'ai survolé cette histoire dès les premières pages, tellement c'était ennuyeux. Aucune morale, aucun message, bref, aucun intérêt.

La forge :

J'ai bien aimé cette nouvelle, racontant l'histoire d'un adolescent rondelet dont la cousine et l'oncle se moquaient. Cette fois, l'auteur nous faisait passer quelque chose, il y avait un sens donné au récit. Par contre, apparemment cette nouvelle fait référence au "Ils rêvent de rejoindre le Paris de Mai-68" du résumé, mais cet élément n'apparaît pas explicitement dans l'histoire. Peu gênant, mais bon.

Bref, un recueil de nouvelles dans l'ensemble inintéressant, peu porteur de sens, et bâclé. Une déception pour moi, surtout pour la nouvelle Nirvana.

10/20

Livre emprunté.

2 commentaires:

  1. Une déception qui reçoit un 18/20 ??
    Bah dis donc, qu'est-ce-que c'est quand tu as un coup de coeur ^^

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    1. Désolée, c'était une erreur ! Je fais du copier coller de mes chroniques, puis je change après, et là j'ai oublié de changer la note ^^

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