samedi 20 avril 2013

Les Combustibles

Présentation du livre

Titre du livre : Les Combustibles
Auteur : Amélie Nothomb
Éditions : Albin Michel (Le livre de poche)
Format : Poche
Nombre de pages : 89

Résumé

La ville est assiégée. Dans l'appartement du Professeur, où se sont réfugiés son assistant et Marina, l'étudiante, un seul combustible permet de lutter contre le froid : les livres... 
Tout le monde a répondu une fois dans sa vie à la question : quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Dans ce huis clos cerné par les bombes et les tirs des snipers, l'étincelante romancière du Sabotage amoureux pose à ses personnages une question autrement perverse : quel livre, quelle phrase de quel livre vaut qu'on lui sacrifie un instant, un seul instant de chaleur physique ? 
Humour, ironie et désespoir s'entretissent subtilement dans cette parabole aux résonances singulièrement actuelles.

Mon avis


Il s'agit ici d'une courte pièce de théâtre d'Amélie Nothomb. Un registre que je n'avais pas exploré chez cette auteur, mais qui ne m'a vraiment pas convaincue. J'ai trouvé que l'histoire partait dans tous les sens, n'importe comment, et surtout qu'elle était vraiment plate. Un "raté" que je pardonne à Nothomb, car je ne me suis pas ennuyée, mais, surtout, si vous voulez découvrir cette auteur, ne commencé pas par Les combustibles. Préférez plutôt Journal d'Hirondelle ou Hygiène de l'assassin, au risque d'être vraiment dégouté.

Cette pièce comptait trois personnages : le professeur, Daniel, et Marina. Je ne me suis pas attachée à ces personnalités, à part peut être celle de Daniel, qui m'a paru être le plus clairvoyant. Le caractère du Professeur aurait pu être vraiment intéressant à travailler, seulement voilà, quand on découvre la "face cachée" de ce personnage lors de la dernière réplique du roman, dur dur de s'attacher et d'aimer... Marina, quant à elle, n'avait aucune logique, et était désagréable.

Je n'ai pas retrouvé la touche Nothomb qui me fait habituellement craquer. La plume était neutre, sans vraiment de signature de la part de l'auteur. Cela m'a gêné, car je pensais vraiment retrouver, dans ces quelques quatre-vingt pages, du vrai Amélie Nothomb.

Le seul passage où j'ai vraiment retrouvé le style habituel de l'auteur, et que j'ai adoré, c'était le dernière réplique du Professeur. Cynique, cruelle, mais toute en finesse, comme sait si bien le faire Amélie Nothomb.

Bref, vraiment moyen, même si je pardonne cela à Amélie Nothomb, car, franchement, pour quatre-vingt pages, on n'a pas le temps de s'ennuyer.


13/20

Livre emprunté.

1 commentaire:

  1. Marie!
    C'est pour te dire que t'ai tagué ici: http://unpetitcoinpourlire.blogspot.fr/2013/04/tag-liebster-award.html Libre à toi de le faire ou non mais je te préviens ;)

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